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Prix Citron 2017-2018


Pour diffusion

C’est l’embarras du choix! Les « citrons » sont…

Le 25 mars 2018 – Impératif français décerne son célèbre prix Citron, pour l’année 2017-2018, aux « lauréats » suivants :

Volet international

Au président français, Emmanuel Macron, qui, lors de la visite du premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a déclaré vouloir « renouveler le logiciel » de la francophonie en s’inspirant de « l’exemple nord-américain » selon lequel « parler l’anglais renforce la francophonie »! Ouf!

 

Volet fédéral

Au ministre des Finances, Bill Morneau, qui, dans le budget pour 2018, annonce que le prochain plan d’action pour les langues officielles renfermera plus de ressources destinées à l’anglicisation du Québec.
À Hockey Canada qui demande aux médias d’angliciser la prononciation des noms de ses joueurs francophones. Par la même occasion, ce prix Citron est aussi décerné à tous ceux et toutes celles qui anglicisent leur nom et celui des autres.
À Statistique Canada (et à l’OQLF) qui dans leurs publications refusent de reconnaître ce que tout le monde observe : le recul du français comme langue principale à la maison et au travail.
À la ministre fédérale de la Justice, Jody Wilson-Raybould, qui n’a pas dit un seul mot de français à la cérémonie d’accueil du nouveau juge en chef francophone de la Cour suprême, Richard Wagner.

 

Volet national

Au système scolaire de langue anglaise, du primaire à l’université, qui prive les élèves et la population étudiante d’un apprentissage fonctionnel de la langue nationale et de travail au Québec, le français, créant ainsi, au sein de la jeunesse anglophone, frustration et désir de quitter selon un sondage réalisé pour le compte du Journal de Montréal.
À English Language Arts Network (ELAN) qui réclame du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) d’imposer à Télé-Québec de consacrer 10 % de son budget et de sa programmation à la communauté anglo-québécoise, alors qu’au Québec tous les abonnés au câble peuvent déjà capter au moins deux fois plus de stations de langue anglaise.
Au gouvernement du Québec qui, bien qu’il stipule que « l’Administration privilégie l’unilinguisme français dans ses activités afin de bien marquer le fait que le français est à la fois la langue officielle et la langue normale et habituelle de l’Administration et de l’espace public ainsi que l’instrument premier de la cohésion sociale du Québec », impose le contraire dans ses conventions collectives : «  L’employée ou l’employé doit utiliser la ou les langues qu’elle ou qu’il connaît aux fins de communication externe selon les besoins du service et conformément à la loi. »
  Au gouvernement du Québec qui encourage les commerces à se doter de noms en anglais à condition que ces noms soient accompagnés d’un générique en français. Une trahison de l’esprit de la Charte de la langue française.

 

Volet Montréal

  À tous les établissements commerciaux qui polluent l’environnement culturel montréalais et par le fait même celui de l’ensemble du Québec avec des noms qui n’ont rien de français : Marche Goodfood, Eye Am, Miss Fresh… Et par la même occasion, à ceux qui embauchent du personnel incapable ou si peu de parler français avec la clientèle.
  Aux détestables « Bienvenue/Welcome », « Bonjour/Hi » et « Press Nine », un refus de reconnaître le caractère accueillant, public et international du français.
À la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui refuse de reconnaître que le français est la langue commune d’usage public à Montréal et au Québec en mettant sur un pied d’égalité l’anglais et le français.

 

Volet Outaouais

À la quatrième ville française d’Amérique, Gatineau, qui par ses démarches judiciaires a fait invalider tout un pan de la Charte de la langue française dans le seul but d’imposer la maîtrise de l’anglais à l’embauche et contribuer ainsi à l’anglicisation des milieux de travail au Québec.

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