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Rappel épistolaire

De mots et de maux

 

Le mot juste

 

Rappel épistolaire

 

Guy Loubier
yloubier@videotron.ca

Dans la signature d’une lettre, il faut écrire le titre ou la profession de l’expéditeur de la lettre ainsi qu’il suit : Le directeur des ressources humaines, André Lapierre, et non le contraire comme en anglais.

à signaler également qu’en français, le paragraphe commence toujours en retrait, alors qu’en anglais, le texte commence toujours à la ligne.

Il faut écrire 740, boulevard Charest Ouest, et non pas 740 ouest, boulevard Charest.

Dans une lettre, l’abréviation d’appartement est app. et non appt. ni apt.

Le code postal doit figurer sur la même ligne que la destination : ex; Valleyfield (Québec) J8T 1RL.

Les lecteurs désireux de se renseigner sur le curriculum vitæ pourront consulter à cette fin Le français au bureau, 6e éd., Office québécois de la langue française.

Calques

Agenda – Utilisé fautivement alors qu’il devrait se rendre par programme de travail, emploi du temps, calendrier, ordre du jour selon le contexte, et non par agenda qui n’a pas ces sens en français.

To take a course se rend en français par suivre un cours, s’inscrire à un cours.

Globalization – Même si on lit souvent globalisation, mondialisation est le terme à retenir.

For all practical purposesà toutes fins utiles, et non pas à toutes fins pratiques.

Academicscolaire ou universitaire, éviter l’emploi du terme académique dans ce sens.

Varia – Ce terme signifie uniquement recueil d’oeuvres variées, Ne doit pas être utilisé au sens d’affaires diverses, autres questions, sujets divers.

Minutes : se rend en français par procès-verbal, compte rendu.

Formules et expressions à utiliser en téléphonie

L’Office québécois de la langue française offre dans Le français au bureau, pp. 251-256, un ensemble d’expressions et de formules en téléphonie qu’il est souhaitable de retenir en vue d’améliorer nos communications et notre français par la même occasion.

La littérature française en perte de vitesse

à la succursale Lucien-Lalonde de la Bibliothèque municipale de Gatineau, trois présentoirs offrent aux lecteurs un éventail des meilleurs vendeurs, ainsi que les livres coups de coeur des employés de la Bibliothèque. Or, plus de 75 p. 100 de ces ouvrages sont des traductions d’auteurs étatsuniens, et dans une large proportion, des romans policiers. La part de la véritable littérature française ou québécoise est marginale, et pour ce qui est du roman québécois, à peu près inexistante.

La puissance et la capacité financière des grands éditeurs étatsuniens, leur permettent grâce à de forts tirages d’engager de vastes campagnes publicitaires que ne peuvent s’offrir les éditeurs français et québécois.

Compte tenu de sa population, le Québec produit peut-être trop de livres. à preuve, un livre vendu à 5 000 exemplaires, est considéré comme un best-seller alors qu’un très grand nombre d’ouvrages publiés n’atteignent pas les 1000 exemplaires.

étant donné que les bibliothèques municipales sont financées en grande partie par l’état, nous serions en droit de nous attendre que les publications québécoises et françaises y occupent la place d’honneur, et que de concert avec tous les intervenants du milieu, de vigoureux efforts soient consentis en vue de publiciser davantage notre littérature auprès des lecteurs.

J’ai déjà lu qu’aux états-Unis, seulement 10 p. 100 des acheteurs de best-sellers les lisent en totalité. Malgré tout le battage publicitaire dont ils sont l’objet, rien n’indique que les livres étatsuniens soient de meilleure qualité que ceux des autres pays.

Allons-nous succomber à l’américanisation de notre littérature? Amis lecteurs, qu’en pensez-vous?

(Le 14 juin 2006)

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