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L’OUTAOUAIS EN FÊTE PRIVÉ DE L’ARGENT DU GOUVERNEMENT

L’article suivant est extrait du journal LeDroit du lundi 16 mai 2005

L’Outaouais en fête privé de l’argent de la SNQO Matthieu Boivin Le Droit

La Société nationale des Québécois et Québécoises en Outaouais (SNQO) coupe
les vivres à Impératif français qui ne recevra pas un sou pour la préparation
des festivités de la St-Jean-Baptiste au parc des Cèdres à Aylmer, fête qui
attire chaque été des milliers de personnes.

Dans un communiqué émis ce week-end, le président de l’organisme, Jean-Paul
Perreault, avance qu’Impératif français n’est pas bien traité par le
gouvernement Charest et par la SNQO. Selon lui, l’ampleur qu’a prise L’Outaouais
en fête au parc des Cèdres depuis plusieurs années justifie à elle seule un
financement adéquat. L’an dernier, Impératif français avait reçu seulement 1800$
de la société nationale.

« La nouvelle structure gouvernementale de financement pour la fête de la
St-Jean nous identifie comme une fête de quartier, a fustigé M. Perreault.
Pourtant, nous sommes tout, sauf une petite célébration de quartier. Nous
attirons des milliers de visiteurs avec notre programmation diversifiée !
L’octroi de subventions pour la préparation des festivités devrait se faire au
mérite, ce qui n’est absolument pas le cas dans le système actuel. »

En 2004, la SNQO avait vu son financement réduit de 12 % pour l’organisation
de différentes fêtes de quartiers et d’une grande célébration. à la grandeur du
Québec, en 2005, le gouvernement de Jean Charest a encore sabré dans cette
enveloppe, cette fois de l’ordre de 18 %.

Pour obtenir sa subvention de « fête de quartier », M. Perreault aurait dû
remplir un formulaire provenant de la société nationale, mais il avance n’avoir
jamais reçu ce document officiel. « Quand nous nous sommes aperçus que nous
n’avions pas obtenu la documentation, nous avons appelé aux bureaux de la SNQO,
a expliqué M. Perreault, toujours très indigné. Là-bas, on nous a dit qu’on nous
avait envoyé la documentation, et que de toutes façons, il était trop tard pour
avoir de l’argent cette année, puisque l’enveloppe budgétaire était déjà vide. »

(Le 17 mai 2005)

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