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Domination d’Evenko pour les festivals – Une préoccupation en Outaouais?

35 M$ de subventions à Evenko : Les petits festivals du Québec inquiets de la domination du géant (Journal de Montréal)

Commentaires du président-directeur général du festival Outaouais en fête et président du mouvement Impératif français, Jean-Paul Perreault : « De toute évidence, l’industrie festivalière est fragilisée et en profonde difficulté due à l’inflation des coûts de programmation et de logistique, à la baisse du financement privé sous forme de commandites – l’économie étant aux arrêts ou presque – à la réduction ou au gel des subventions publiques et à la baisse du pouvoir d’achat des citoyens.
Il n’y a pas que les gros festivals qui ont un URGENT besoin de financement, mais tous. Et en plus, on oublie les régions !
Pourquoi cette discrimination en faveur des plus GROS, contre les autres, ceux dont l’existence et la pérennité même sont sérieusement menacées? »

Extrait du Journal de Montréal : Jeudi, 18 janvier 2024

Extrait du Journal de Montréal : « Patrick Kearney est bien placé pour observer la domination d’Evenko au Québec: il gère un petit festival et préside le Regroupement des festivals régionaux artistiques indépendants. PHOTO JAY KEARNEY

Les petits festivals du Québec tirent la sonnette d’alarme: ils s’inquiètent de l’acquisition de Metro Metro et de Fuego Fuego par la filiale evenko du Groupe CH. La mainmise du géant sur les événements culturels ainsi que sur une grande partie des millions en subventions est dénoncée.
« L’argent public est là, elle est juste mal distribuée. Plus ton festival est gros, plus tu en obtiens», déplore Patrick Kearney, qui représente autant La Grande Nuit de la poésie de Saint-Venant-de-Paquette que le MURAL du Plateau-Mont-Royal.

Le président du Regroupement des festivals régionaux artistiques indépendants (REFRAIN) parle de «l’écosystème evenko»: Juste pour rire, Jazz, Francos, Lasso, Osheaga, îLESONIQ, HEAVY MTL et L’Appel Montréal.
Chacune de ces entités est un OBNL qui touche des subventions évaluées à 7 M$ dans le cas de Juste pour rire et à 1 M$ dans celui d’Osheaga. [E]venko reçoit au total 35 M$ de fonds publics chaque année, calcule le REFRAIN dans un document obtenu par Le Journal. »

La suite dans le Journal de Montréal

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