Rechercher
Close this search box.

L’ADN canadien, le racisme systémique. Nous ne sommes pas dupes!

L’écrasante répression et le suprémacisme anglophone que la vision canadienne exerce, par manipulation politicienne, nominations, directives, lois, programmes et procédures, contre le Québec et la francophonie trouvent leur source, 1) premièrement, au sein même du gouvernement fédéral dont la mission défrancisante et anglicisante, mesurée et reconfirmée, d’un recensement à l’autre, est de faire du français une langue « seconde » et inférieure, ayant peu ou pas d’importance; 2) deuxièmement, par osmose, au sein de la gouvernance (conseils d’administration et équipes de gestion) des sociétés publiques et privées, et 3) troisièmement, au sein de toute la société canadienne, mais encore plus au Canada anglais.

Le Commissariat et la ministre aux langues officielles, par leur mission et impuissance, sont complices et multiplicateurs de cette vision de soumission et d’arrachage du français. Les cultures organisationnelles et de gestion des sociétés publiques et privées jouent un rôle multiplicateur dans ce sens. Le gouvernement crée même les conditions pour que les fonctionnaires fédéraux francophones optent pour l’anglais comme « langue de leur choix. » Langue de son choix !!!

Cette situation se banalise à un tel point que les nominations d’unilingues anglophones sont généralisées. Il suffit de penser au choix de la Gouverneure générale, du PDG d’Air Canada, de la directrice du musée des Beaux-Arts du Canada, des membres des conseils d’administration, des ministres, des sous-ministres, des hauts fonctionnaires, des ambassadeurs et même des agents frontaliers, du personnel des ambassades, des aéroports, des fonctionnaires fédéraux incapables de parler français.

Les commerces et entreprises comprennent le message puisque certains embauchent du personnel au Québec incapable de parler français. Immigration Canada a pris la décision de créer des postes d’agents unilingues anglais pour ses bureaux de Montréal, en alléguant avoir de la difficulté à trouver des personnes capables d’échanger en français !!! Dégueulasse! La récente agression verbale à la franchise Moca Loca où l’un des propriétaires a insulté ouvertement un client qui avait tout simplement demandé d’être reçu en français en lui disant « if you are not happy get the fuck off my business and don’t give me the shit with your fucking french », est très loin d’être un cas isolé. Et ici ça pue encore plus lorsqu’il ajoute « Why are you asking to be served in French, if you don’t even look like a real French Canadian »! Selon, vous quelle expression ou mot qualifierait le mieux ces propos?

Prenons le temps de remercier le propriétaire du Moca Loca qui a exprimé ouvertement ce non-dit répandu que l’on retrouve et sent dans de nombreux établissements, mais avec beaucoup d’acuité dans les grandes régions de Montréal et de l’Outaouais, où il prend les formes suivantes : « I’m sorry , In English, What’s that, I don’t speak French », « I’ll will get you a francophone de service », un regard assassin, la froideur du regard, grimace de « surprise », attitude de dérangement, pas un autre ignorant ou militant francophone, « Get the fuck off my business » ou « don’t give me the shit with your fucking french »…

Le racisme systémique canadien ne fait aucun doute : « Immigration Canada a pris la décision de créer des postes d’agents unilingues anglais pour ses bureaux de Montréal, en alléguant avoir de la difficulté à trouver des personnes capables d’échanger en français !!! » Il faut bien montrer aux immigrants et réfugiés avant leur départ de leur pays d’origine et à leur arrivée ici et à leur arrivée que le Canada est anglais!

Dans le cadre du fédéralisme actuel, une approche asymétrique et territoriale s’impose depuis fort longtemps. Pour contrer ce racisme systémique, il faut que la Charte de la langue française s’applique aux société à compétence fédérale et que, entre autres,  les domaines identitaires suivants relèvent exclusivement du Québec : immigration nationale, culture nationale, langue nationale, éducation nationale, communications…

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications
Tél. : 819-684-8460 ou cell. : 613 282-7119
president@imperatif-francais.org

Nous avons besoin de vous

Contribuez à Impératif français en faisant un don ou en devenant membre !