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Trop, c’est trop! Le français, langue commune du sport?!?!

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Mme Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine,  ainsi que responsable des activités sportives
Isabelle.Charest.BRMI@assnat.qc.ca

M. Simon Jolin-Barrette, ministre responsable de la Langue française
sjb.bord@assnat.qc.ca

M. Gilles Courteau, commissaire de la LHJMQ
ggonthier@lhjmq.qc.ca

M. Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien (Sport)
Steven.Guilbeault@parl.gc.ca

Mme Noémie Dansereau-Lavoie, conseillère principale, Cabinet du ministre du Patrimoine canadien
noemie.dansereau-lavoie@canada.ca

Mme Mélanie Jolie, ministre des Langues officielles
Melanie.Joly@parl.gc.ca

Mme Bardish Chagger, ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse
Bardish.Chagger@parl.gc.ca

Objet : Le français, langue commune du sport

Mesdames,
Messieurs,

La situation de la langue française chez nos jeunes hockeyeurs préoccupe les membres de la Fondation Équipe-Québec et du mouvement Impératif français.  Depuis plusieurs années, la langue anglaise envahit la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).  L’invasion se déploie même chez les équipes de hockey des écoles secondaires.

Nous rappelons que le but de la Charte de la langue française est de faire du français la langue commune des Québécois, soit « la langue normale et habituelle du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires » (préambule de la Charte).  Précisément, les dirigeants et les autres membres du personnel des organisations ou entreprises soumises à la Charte doivent utiliser le français (article 141 de la Charte).  Ainsi, les entraîneurs des équipes sportives sont tenus de communiquer avec les joueurs en français.  Quant à la minorité des joueurs allophones ou anglophones, elle bénéficie d’une occasion formidable pour apprendre notre belle langue.  Le gardien finlandais Christopher Gibson parlait un excellent français après un séjour de quatre ans à Chicoutimi : un magnifique exemple d’ouverture sur le monde !

Certes, l’usage d’une autre langue que le français est admissible dans certaines activités sportives internationales, mais le français doit demeurer la langue commune sur notre territoire national.  Contrairement au préjugé répandu, l’utilisation de la langue nationale est naturelle et généralisée dans les grands pays européens du hockey comme la Suède, la Finlande ou la Russie.  C’est ainsi pour les équipes participant aux championnats internationaux ou les équipes professionnelles.  Contrairement à la prétention du commissaire Gilles Courteau de la LHJMQ, la Ligue nationale de hockey ne peut pas imposer par règlement l’usage d’une autre langue que le français au peuple québécois sur son territoire national.  Le règlement d’une organisation d’intérêts privés ne peut supplanter une loi de l’Assemblée nationale où siègent les élus de notre collectivité.  D’autant que la Charte de la langue française est une loi fondamentale ayant valeur constitutionnelle.

Permettez-nous de signaler à votre attention un cas concret, celui de l’équipe de notre capitale nationale, les Remparts de Québec.  À laquelle le Gouvernement du Québec a accordé une subvention de 1 million de dollars dans le but de soutenir la reprise des activités habituelles de l’ensemble des équipes de la LHJMQ (annonce du 17 octobre 2020).  Récemment, une vidéo navrante montrait l’entraîneur de cette équipe, Patrick Roy, s’adresser à ses joueurs quasi exclusivement en anglais dans le vestiaire de l’équipe.  En particulier, il dénonçait « l’affaire du français et de l’anglais » (the French-English thing) dont il avait auparavant discuté personnellement avec chaque joueur afin qu’elle ne nuise pas à l’esprit d’unité de l’équipe, disait-il.  Sidérante aliénation !  Et pourtant, on peut lire sur le fier mur de vestiaire, parmi les trois valeurs de l’équipe : RESPECT.

Inspirer le respect à autrui commence par le respect de soi.  Pour notre peuple, la langue française est aussi une affaire de PASSION et de RÉSILIENCE.

Nous souhaitons vivement une rencontre, en personne ou virtuelle, afin de discuter d’actions à entreprendre ou de mesures à adopter pour maintenir l’usage du français comme langue commune dans nos équipes sportives québécoises.

Dans l’espoir que vous saurez faire vôtre notre appel général à la dignité, je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, nos salutations respectueuses.

Le président de la Fondation Équipe-Québec,
Stefan Allinger
 Le président  du mouvement Impératif français,
Jean-Paul Perreault

p.j. Cliquer sur ce lien pour voir la vidéo de l’allocution de l’entraîneur Patrick Roy

Adresses utiles pour commentaires :

Mme Isabelle Charest – Isabelle.Charest.BRMI@assnat.qc.ca
M. Simon Jolin-Barrette, ministre responsable de la Langue française – sjb.bord@assnat.qc.ca
M. Gilles Courteau, commissaire de la LHJMQ – ggonthier@lhjmq.qc.ca
M. Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien (Sport) – Steven.Guilbeault@parl.gc.ca
Mme Noémie Dansereau-Lavoie, conseillère principale, Cabinet du ministre du Patrimoine canadien – noemie.dansereau-lavoie@canada.ca
Mme Mélanie Jolie, ministre des Langues officielles – Melanie.Joly@parl.gc.ca
Mme Bardish Chagger, ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse – Bardish.Chagger@parl.gc.ca

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