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La crise de St-Léonard se poursuit plus que jamais!

« Il y a cinquante ans, Saint-Léonard était le théâtre d’une véritable crise provoquée par le refus des parents francophones de laisser les écoles anglaises continuer à angliciser systématiquement les enfants des immigrants italiens. (Michel David, Le Devoir)

Malgré l’adoption de la Loi 101, cette crise est très loin d’être terminée. Elle gagne même de l’ampleur et prend diverses formes pour se répandre partout au Québec, mais encore plus dans les grandes régions de Montréal et de l’Outaouais. En voici quelques exemples :

Système scolaire : comme exemple, le système scolaire anglophone du Québec forme toujours des unilingues ou presque. En effet, de nombreux élèves des écoles primaires et secondaires et étudiant.e.s des cégeps et universités du système scolaire de langue anglaise ne maîtrisent pas à leur sortie la langue nationale du Québec, le français, devant à la fin de leurs études soit s’exiler ou imposer au Québec l’anglicisation systématique de ses institutions et de la langue de travail pour les accommoder. En outre, plus de 50 % des étudiants inscrits dans les cégeps et universités anglophones du Québec sont non-anglophones!

Langue de service : l’usage du français comme langue d’accueil dans les commerces diminue. À l’inverse, l’accueil en anglais seulement et l’accueil bilingue augmentent.

Langue de travail : l’usage du français comme langue unique de travail et comme langue utilisée le plus souvent au travail diminue. Et quelle que soit leur langue maternelle, près du quart des personnes immigrantes utilisent plutôt l’anglais au travail.

La vision « St-Léonard » contre l’anglicisation doit mobiliser davantage la société civile, car comme le « Rapport sur l’évolution de la situation linguistique au Québec » de l’OQLF le prouve et le documente, le français recule au Québec.

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