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L’anglais langue de travail, de quoi enrager!

Chaque fois que Statistique Canada publie des données confirmant le recul du français globalement ou sectoriellement, ici la langue de travail, on entend les ministres et députés fédéraux multiplier les déclarations pour justifier l’effacement graduel du français (la défrancisation) pour  nous parler du progrès du bilinguisme, soit, sans l’admettre, des avancées de l’anglicisation. N’est-ce pas du pareil au même? Le dernier expliquant le premier!

Pour leur part, préférant jouer à l’autruche, les ministres et députés du Québec cherchent toutes sortes de raisons pour ne pas intervenir, allant jusqu’à nier le problème, pour pouvoir justifier l’adoption d’une panoplie de nouvelles mesures pour hâter l’anglicisation du Québec et accentuer la dominance et le prestige de l’anglais.

Certaines entreprises et autres organismes se font également complices de cette mouvance anglicisante avec leurs « Bonjour/Hi », leurs « Press nine », l’exigence de la connaissance de l’anglais à l’embauche… Pire en embauchant même des travailleurs unilingues anglais. Saviez-vous que plus d’un travailleur sur huit au Québec est unilingue anglais! De quoi enrager!

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