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Comment appelle-t-on quelqu’un qui fait le contraire de ce qu’il dit?

Le Québec a bien raison d’exiger que les représentants du gouvernement du Québec, dont le premier ministre, s’expriment, ici et à l’étranger, en français lors de déclarations publiques et de cérémonies officielles.  Sans doute que cela est sûrement vrai aussi pour le chef de l’opposition officielle et chef du « Parti québécois » dans ses interventions publiques! On se rappellera que le premier ministre Couillard fut vertement critiqué, à raison, par plusieurs, notamment les partis d’opposition, pour ses manquements fréquents à ce protocole.

Cela va de soi puisque le Québec est, ici et ailleurs, français. De plus, ici, le français est la langue nationale et commune que tout le monde doit parler (sinon apprendre!).

Jean-françois Lisée

Pourtant lors d’une conférence dans un collège québécois, le collège Dawson, le chef de l’opposition officielle Jean-François Lisée s’est très peu adressé en français « s’exprimant presque en totalité » en anglais, selon les personnes présentes.  Pourtant la Loi 101 est très claire, loi que le Parti québécois ne peut prétendre ignorer : « une personne est réputée connaître le français si elle a obtenu au Québec un certificat d’études secondaires. » De plus, les statistiques du collège Dawson sont éloquentes , en effet presque la moitié de sa clientèle est francophone et allophone, l’autre moitié, cela va de soi, devant parler français puisqu’elle est au Québec!

En parlant bien peu français, « s’exprimant presque en totalité » en anglais dans un cégep anglophone du Québec, Jean-François Lisée aura réussi à banaliser le français, de surcroît auprès de la relève, de la jeunesse, des travailleurs et travailleuses de demain, et à dire dans les faits, par la langue de son allocution, aux anglophones, allophones et francophones du Québec que l’anglais domine toujours au Québec!

Alors que le français est la langue de travail, la langue d’usage public et que c’est à tout le monde qui vit et travaille au Québec de connaître le français, il a poussé plus loin sa vision de promotion de l’anglicisation et de l’anglais en déclarant « qu’il aimerait voir les cégépiens francophones étudier dans un collège anglophone durant une session… » Voilà aussi une autre belle façon d’affaiblir nos cégeps et de promouvoir l’érosion du réseau scolaire de langue française.

Nous sommes loin de la fréquentation du cégep français obligatoire pour tous et toutes pourtant très claire dans le programme du Parti québécois qui stipule qu’il « étendra aux cégeps et aux écoles de formation professionnelle ainsi qu’à l’éducation des adultes les dispositions de l’actuelle Charte de la langue française appliquées aux écoles »!

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