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Mais de quoi ces Québécois (anglophones) se plaignent-ils?

Puisque tout le monde au Québec est censé connaître le français et le parler, la première responsabilité linguistique du gouvernement québécois est de s’assurer que tous les établissements de santé et tous les établissements sociaux sur son territoire offrent (sans avoir à les demander!) tous leurs services, sans exception, en français et respectent entièrement les droits linguistiques FONDAMENTAUX de tous les Québécois, c’est-à-dire :

1. Toute personne a le droit que communiquent en français avec elle l’Administration, les services de santé et les services sociaux, les entreprises d’utilité publique, les ordres professionnels, les associations de salariés et les diverses entreprises exerçant au Québec.

2. En assemblée délibérante, toute personne a le droit de s’exprimer en français.

3. Les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français.

4. Les consommateurs de biens ou de services ont le droit d’être informés et servis en français.

Aucun doute possible, le non-respect de ces droits fondamentaux met en péril la santé et la qualité de vie de la société québécoise.

Pourtant, chaque année, plusieurs cas nous sont rapportés par des usagers qui n’ont pas été, dans des établissements « anglophones », accueillis ou servis en français, et par des travailleurs qui se sentent lésés de leur droit de travailler en français dans un environnement où la gestion est anglophone.

Dans les services de santé et sociaux, l’État doit de plus envisager de mettre en place, où cela s’avère nécessaire, une structure d’accueil et de services pour la clientèle visiteuse ou touristique qui ignore le français.

Gaétan BarretteExtrait du journal Le Devoir :

Vent de colère chez les anglophones

La communauté pourrait s’adresser à la justice pour défendre ses établissements

L’abolition de 22 des 23 établissements de santé anglophones du Québec qui découle du projet de loi 10 de Gaétan Barrette soulève l’ire de la communauté anglophone, déterminée à défendre ses institutions jusque devant les tribunaux.

Les hôpitaux anglophones ne fermeront pas, mais la communauté craint que la perte de leur gouvernance locale ne soit que la première étape vers leur marginalisation.

La suite : http://www.ledevoir.com/societe/sante/422487/reforme-de-la-sante-vent-de-colere-chez-les-anglophones

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