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Le gouvernement et l’Office québécois de la langue française (OQLF) ne cessent de reculer…

thaizoneLe gouvernement et l’OQLF ne cessent de s’écraser et par la même occasion écrasent les droits linguistiques de toute la population du Québec!
 
En effet, à la mi-octobre, la ministre, Diane De Courcy, présentait aux médias la mise en place d’un nouveau système de tri des plaintes reçues à l’Office. À peine un mois plus tard, force est de constater, que ce système de « gradation des plaintes » ne vise aucunement à traiter avec plus d’efficacité les milliers de plaintes déposées chaque année à l’Office, mais cherche plutôt à ménager les susceptibilités de quelques  groupes de pression.
 
Pour preuve, la réponse ci-dessous de l’OQLF à la plainte d’un consommateur au sujet de l’emploi du terme « take out », dans un nom d’entreprise, dont « l’irrégularité » a été jugée « réelle », mais « mineure » et qui ne fera pas l’objet d’un traitement de la part de l’Office.
 
En réponse au refus de l’OQLF d’appliquer la loi, le plaignant écrivait : « Vous ne précisez pas les critères objectifs qui vous permettent de conclure de la sorte. Cette décision me semble très mal avisée, pour le moins. Il s’agit d’un des trois mots associés au nom de la chaîne Thaï Zone. Si un mot sur trois en anglais est une irrégularité mineure, à partir de combien de mots a-t-on affaire à une irrégularité? En outre, Thaï Zone n’est pas une petite échoppe obscure dans une ruelle anonyme de Montréal, mais une chaîne de restaurants dynamique qui a pignon sur rue et un site Internet bien visible. »
 
Ainsi, selon cette nouvelle façon de faire, l’Office fera dorénavant fi des travaux de ses propres terminologues qui versent dans le Grand dictionnaire terminologique les équivalents français qu’on devrait trouver dans l’affichage public partout au Québec. Tel est le cas de l’expression « take out » utilisée à tort dans le nom de la chaîne de restaurants Thaï Zone – resto – take out – livraison pour parler de commandes à emporter. Déjà que la formulation du nom de l’entreprise est plus que douteuse, permettre l’utilisation de « take out » au centre de celui-ci ne fait, selon le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault, que « dégrader le mécanisme citoyen et démocratique de plainte, mais surtout le traitement qu’en fait l’OQLF empêche le respect des droits linguistiques fondamentaux de toutes les Québécoises et de tous les Québécois ».
 
Et, M. Perreault, de conclure : « Nous rappelons à Mmes De Courcy et Marois leur invitation aux citoyennes et citoyens à devenir des « sentinelles ». Plutôt que de se laisser décourager par l’OQLF et le gouvernement, Impératif français invite donc ces mêmes citoyens à accroître leur vigilance et à déposer encore plus de plaintes, tout en suivant de près le traitement que l’OQLF en fait. Cette vigilance est d’autant plus nécessaire dans un contexte où tous les efforts déployés par nombre de personnes et d’organismes pour renforcer la Charte de la langue française viennent d’être écartés sans ménagement et, surtout, sans égard au recul du français sur plusieurs fronts au Québec comme l’ont abondamment illustré les études de l’Office rendues publiques en 2102 et portant notamment sur la langue du commerce et des affaires et la langue du travail.
lettre-comique-de-l-OQLF
Adresses utiles :
Office québécois de la langue française
plaintes@oqlf.gouv.qc.ca
 
ThaïZone
Page commentaires : http://www.thaizone.ca/index.php?page=commentaire

 
Source :
Jean-Paul Perreault
Président
Mouvement Impératif français

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