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IMPÉRATIF FRANÇAIS QUESTIONNE LE PQ

Il y a peu, Impératif français disait craindre le pire et, aujourd’hui, le pire se produit avec les amendements proposés, en catimini, au projet de loi 14 pour répondre aux doléances de la communauté anglophone qui représente 8,2 % de la population du Québec. Impératif français déplore que les ministres De Courcy et Lisée n’aient pas eu la décence de livrer également leur message aux non-anglophones, soit 91,8 % de la population. De surcroît, malgré les offres plus qu’alléchantes qui leur ont été servies sur un plateau d’argent, les anglophones ne sont toujours pas satisfaits. Dans ce contexte, Impératif français est en droit de poser des questions au gouvernement et d’exiger de celui-ci des actions pour ne pas trahir l’identité d’un peuple unique en Terre d’Amérique et la confiance des personnes immigrantes qui choisissent de vivre dans un Québec français.

  • Pourquoi le Parti québécois se fait-il le prisonnier d’une stratégie purement électoraliste, alors que la situation du français n’a pas changé d’un iota depuis les études de juin 2012 prouvant le recul du français au Québec, notamment en matière de langue du travail et de la place du français dans les commerces de Montréal et de l’Outaouais?
  • Pourquoi élever au rang de symbole le statut de « villes bilingues » accordé à des municipalités où 80, 87, ou pire encore, 93 % de la population francophone subit au quotidien les assauts de l’anglicisation sous le couvert des exceptions de la Charte?
  • Pourquoi ne pas intervenir avec force conviction dans les médias pour rappeler que Montréal n’est pas et ne sera jamais une ville bilingue?

En outre, autour des débats suscités par les mémoires déposés à la Commission de la culture et de l’éducation sur le projet de loi 14, Impératif français a vu renaître au sein de la population québécoise un sentiment de culpabilité linguistique, une déification de l’anglais, une glorification de la « bonne entente » à tout prix. C’est pourquoi, le président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault,  s’adresse à Mme De Courcy et joint sa voix à d’autres acteurs de la société civile pour lui demander de reprendre la barre, n’en déplaise à M. Lisée, et ce, « pour éviter l’écueil catastrophique pour le Québec de faire adopter une loi qui serait une trahison des fondements mêmes de la loi 101 ».

Toutes les Québécoises et tous les Québécois savent que l’histoire du français au Québec a été marquée depuis toujours par des combats épiques, mais cette fois-ci, Impératif français insiste pour dire que l’heure est grave et que l’affirmation linguistique essentielle à la survie du français au Québec ne peut reposer que sur une démarche politique ferme sans compromission aucune. Le gouvernement du Parti québécois ne doit pas apposer sa signature sur un simulacre de la Charte de la langue française, pièce maîtresse de l’identité québécoise. Partager la fierté du français en Amérique du Nord pour les décennies à venir ne peut se faire qu’à ce prix, c’est-à-dire « debout »!

Adresse utile :

Diane De Courcy
Diane De Courcy
Ministre responsable de la Charte de la langue française
cabinet@micc.gouv.qc.ca

Adresses électroniques de votre député(e) :
http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#listeDeputes

Source :

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications

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