Le droit fondamental de travailler en français au Québec serait de nouveau bafoué par la Société de transport de Montréal (STM) selon les extraits ci-dessous du Journal de Montréal. Impératif français se veut clair à ce sujet : « Il est de la responsabilité des citoyens et des citoyennes qui vivent au Québec de parler français, sinon de l’apprendre, et non de chercher à angliciser les établissements québécois ou de harceler leurs employés », de déclarer son président Jean-Paul Perreault.
Nous vous invitons à communiquer aux adresses à la fin de ce texte vos commentaires à la STM sur ses pratiques de répression et de harcèlement contre les droits fondamentaux de ses employés.
Il refuse de servir en anglais
La STM suspend, pour la troisième fois, un employé qui refuse d’aider la clientèle anglophone
Un changeur de la STM vient d’être suspendu pour la troisième fois parce que la direction affirme qu’il refuse d’aider les clients qui ne parlent pas français.
En juin dernier, le changeur a reçu une première suspension, pour deux jours. C’était à la suite de la plainte d’un client qui s’exprimait en anglais à la station Peel.
La deuxième suspension de trois jours est survenue alors qu’il était en service à la station Atwater. Un client se serait plaint de devoir aller acheter son droit de passage à une machine automatique alors qu’il voulait se faire servir à la cabine.
Quelques semaines plus tard, la STM a ajouté cinq journées supplémentaires pour des incidents semblables.
« Je me sens dénigré, tel un moins que rien et c’est comme si je ne peux pas me prévaloir de mes droits », dit-il.
La situation serait tellement invivable qu’il s’inquiète pour son état de santé.
Selon Denis Vaillancourt, le président du syndicat qui représente notamment les changeurs, il est de la responsabilité des usagers de trouver de l’aide s’ils ne parlent pas français et ne sont pas capables de comprendre les gestes du changeur ni les documents bilingues.
Adresses utiles :
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