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ÉLECTIONS QUÉBÉCOISES 2012 : ENJEUX IDENTITAIRES

Jean Charest

Jean Charest, Parti libéral du Québec

Pauline Marois

Pauline Marois, Parti Québécois

François Legault

François Legault, Coalition Avenir Québec 

Françoise David

Françoise David, Québec solidaire 

Jean-Martin Aussant

Jean-Martin Aussant, Option nationale 

Nous invitons les électeurs et électrices à envisager d’appuyer les formations politiques qui, d’ici le 4 septembre, auront présenté des engagements clairs pour corriger les situations suivantes de manière à ce que les droits linguistiques fondamentaux de toute la population québécoise soient respectés et que le français soit la langue d’usage public commune.

Le monde de l’éducation

  1. Le sous-financement des universités et collèges québécois de langue française comparativement aux universités et collèges de langue anglaise.
  2. Plus de la moitié des étudiants allophones s’inscrivent aux cégeps anglophones. De nombreux étudiants francophones en font autant, si bien que dans l’ensemble, le libre choix de la langue des études collégiales ne profite qu’aux cégeps anglophones. Il y a un lien démontré entre la langue des études collégiales et universitaires et la langue de travail: ceux qui étudient en anglais sont susceptibles de travailler en anglais.
  3. Anglicisation de la jeunesse québécoise par la défrancisation de son système d’éducation : retour des écoles passerelles, régime pédagogique en anglais en 6e année, apprentissage de l’anglais dès la 1re année, programmes d’études en anglais dans nos universités, etc.

La langue de travail

  1. Les unilingues anglophones du Québec ont toujours des revenus supérieurs aux unilingues francophones, soit 34 097 $ contre 29 665 $ pour les hommes et 23 002 $ contre 20 786 $ pour les femmes. (C.D. Howe)
  2. Les allophones parlant anglais ont eux aussi toujours des revenus supérieurs aux allophones parlant français, soit 27 216 $ contre 22 233 $ pour les hommes et 18 996 $ contre 15 551 $ pour les femmes. (C.D. Howe)
  3. L’anglais demeure trop souvent la langue de travail au Québec. Cette pratique d’exclusion ou de discrimination prive de nombreux Québécois et Québécoises de leur droit de travailler en français.
  4. Un très grand nombre d’emplois et d’offres d’emploi exigent la connaissance de l’anglais, alors que la Charte affirme pourtant clairement que « les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français. »
  5. Les entreprises de moins de 50 employés ne sont toujours pas tenues d’avoir un programme de francisation.

Consommation

  1. Un grand nombre de commerces ont toujours des pratiques d’embauche irrespectueuses de leur clientèle, embauchant du personnel incapable de recevoir et de servir le public en français.
  2. Presque toutes les grandes entreprises ont des pratiques anglicisantes pour le Québec : leurs publicités (circulaires, affiches) sont bilingues au Québec alors qu’elles sont unilingues anglaises au Canada anglais.
  3. Un très grand nombre d’entreprises serinent aux oreilles de tous les Québécois des messages qui leur donnent l’impression d’avoir un statut de citoyen de second ordre. En effet, leurs boîtes vocales offrent d’abord l’accès au message en anglais avant que le message en français n’ait été entièrement entendu.
  4. Un nombre croissant d’entreprises refusent de respecter le contexte culturel du Québec en imposant des noms d’entreprise en anglais : Toys R Us, Payless Shoe Source, Future Shop, Wall Mart, Best Buy, Canadian Tire, Burger King, Colour Your World, Second Cup, East Side Mario, etc.

Culture

  1. La Loi du cinéma est de moins en moins en mesure de promouvoir et de protéger l’identité québécoise, puisque les écrans des salles de cinéma projettent de plus en plus de films étrangers qui ne sont pas accessibles en français ou qui ne le sont que tardivement.
  2. Télé-Québec ne peut remplir adéquatement sa mission de télé publique, culturelle et éducative de langue française avec ses faibles cotes d’écoute et son budget insuffisant.
  3. On voit de plus en plus d’artistes québécois de la chanson créer et développer leur répertoire uniquement en anglais, ou presque, sans égard aux marchés francophones et non anglophones du Québec, du Canada, de la francophonie ou d’ailleurs dans le monde.

Identité québécoise

  1. La fraude fiscale et le trafic identitaire des Ontariens qui résident au Québec (surtout en Outaouais) sans y payer leurs impôts obligent l’ensemble des autres contribuables de toutes les régions du Québec à payer leur part.
  2. La connaissance du français demeure optionnelle au Québec, y compris parmi les gens qui y sont établis de longue date. L’ignorance ou la méconnaissance du français est un facteur de division de la société québécoise. Les gens qui ne savent pas parler français se sentent moins québécois et participent peu à la construction de l’identité québécoise.  

Santé et services sociaux

  1. Le gouvernement du Québec a choisi de construire deux grands centres hospitaliers universitaires d’importances égales à Montréal : l’un qui fonctionnera en anglais et l’autre en français. Compte tenu du poids démographique de la population de langue maternelle anglaise au Québec, soit 8 %, l’État québécois consacrera ainsi une somme disproportionnée à former en anglais des médecins qui travailleront la plupart du temps en anglais lorsqu’ils n’iront pas tout bonnement pratiquer la médecine hors du Québec.
  2. La décision de financer la construction de deux centres hospitaliers à Montréal aura pour effet de siphonner à Montréal une partie disproportionnée des dépenses en matière de santé, alors que certaines régions, notamment l’Outaouais, souffrent cruellement d’installations insuffisantes et d’une pénurie de médecins et d’infirmières.
  3. Selon les témoignages de patients, la santé des Québécois serait menacée dans les hôpitaux anglophones du Québec, les services de santé n’y étant pas disponibles en tout temps en français.

Services publics et gouvernementaux

  1. Plusieurs organismes publics et sociétés d’État ont des pratiques infériorisantes et banalisantes à l’endroit du français offrant en premier sur leur boîte vocale l’accès au message en anglais avant que le message en français n’ait été entièrement entendu.
  2. Dans ses communications écrites avec les autres gouvernements et avec les personnes morales établies au Québec, il n’est pas rare de voir l’Administration gouvernementale utiliser l’anglais bien que la Charte stipule le contraire : « l’Administration utilise la langue officielle. »

Source : 
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
www.imperatif-francais.org

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