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COHÉSION SOCIALE

Article publié dans l’édition du dimanche 8 avril du Journal de Montréal et du Journal de Québec

Stéphane GendronLa Charte de la langue française et les politiques linguistiques gouvernementales du Québec font du français la langue nationale, la langue officielle et la langue commune de tous les Québécois, et ce, sans exception. Il n’y a donc pas de discrimination. Elles reconnaissent à tous les Québécois de toutes origines, et ce, sans exclusion, le droit d’être reçus, servis et informés, de travailler et d’être instruits en français. Tous les citoyens sont en droit d’obtenir le respect de ces droits individuels garantis par la Charte.

Le français, de ce fait, est une langue d’inclusion, la langue commune de la diversité et d’usage public. Tout ce qui est en français au Québec s’adresse à tous.

Les Québécois qui refusent d’apprendre ou de parler français pratiquent eux-mêmes leur exclusion, une discrimination à l’endroit d’une des grandes valeurs communes fondamentales du Québec. Ce refus de s’accommoder raisonnablement de cette grande valeur québécoise ne leur confère pas le droit de réclamer l’anglicisation des établissements et des institutions du Québec.

Line BeauchampLes établissements publics et les politiciens à la Stéphane Gendron, Line Beauchamp et Kathleen Weil qui n’ont pas encore compris que tout ce qui est en français s’adresse à tous et qui, de ce fait, anglicisent leur fonctionnement en le bilinguisant encouragent à leur façon l’exclusion par le non-apprentissage du français, l’unilinguisme anglais et, à plus grande échelle, la défrancisation de la société québécoise.

Kathleen WeilLe délire contre l’identité québécoise et la francophonie trouve son encouragement et des appuis au sein du gouvernement fédéral par ses nominations d’unilingues anglophones dans des postes importants : juges de la Cour suprême incapables de parler français, vérificateur général pratiquant un unilinguisme béat, mainmise du Canada anglais sur le Comité des langues officielles, photos de la Reine… Et au Québec, vous ne pouvez avoir oublié les agressions de la Caisse de dépôt et placement, de la Banque Nationale, de SNC-Lavalin, de Geoff Molson et du Club de hockey Canadien…

L’absence de leadership gouvernemental, le refus de bonifier la Charte de la langue française, pire, de seulement l’appliquer, la mollesse de l’Office québécois de la langue française (OQLF), la facilité déconcertante avec laquelle les entreprises bafouent nos droits, la complicité du judiciaire qui n’impose pas d’amendes aux délinquants et la multiplication des mesures de défrancisation, y compris dans nos écoles mêmes, encouragent les manifestations d’agressions linguistiques, lesquelles sont en croissance exponentielle. Juste de 2009 à 2011, le nombre de plaintes déposées à l’OQLF a augmenté de 37 %!

Du français au Québec, il en faut plus, beaucoup plus! C’est ainsi que se construit la cohésion sociale, le rapprochement et l’intégration de tous ceux qui y vivent et y travaillent. Promouvoir l’identité québécoise, la langue française et la francophonie, c’est participer au respect de notre environnement… linguistique et de la démocratie culturelle mondiale contre l’uniformisation et la pensée unique.

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
www.imperatif-francais.org

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