Rechercher
Close this search box.

CIMETIÈRE DES HÉROS

En espérant que le Québec s’intéresse un peu plus à ceux qui ont donné leur vie pour leur Patrie!

Cimetière de l’Hôpital Général de Québec

Le cimetière de l’Hôpital Général de Québec. Plus de 1000 soldats français de plusieurs régiments sont enterrés dans ce cimetière et les ossements du Marquis Louis-Joseph de Montclam sont dans ce cimetière.

Pour en savoir un peu plus consulter cet excellent reportage au lien suivant:

 http://www.youtube.com/watch?v=lI_e-JevJhM

Honneurs à nos ancêtres!

Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France Cimetière de l’Hôpital général de Québec

Pour en savoir un peu plus consulter le lien suivant:

http://inventairenf.cieq.ulaval.ca:8080/inventaire/oneLieu.do;jsessionid=8735B57BB1C79B55A338E937F7421992?refLieu=1416&returnForward=%2FoneTypeProtection.do%3FrefTypeProtection%3D16

CHRONOLOGIE

Année début
Année fin
Historique

1710 Ouverture du cimetière bientôt nommé “cimetière des Pauvres”. Malheureusement, les registres de cette période ont disparu.
1717 Un édifice appelé “les loges” est construit sur le terrain de l’Hôpital général. Il est composé de quatre loges voûtées et sert à recevoir les femmes aliénées.
1721 L’Hôpital général et les terres qui lui sont rattachées sont érigés en cure et deviennent la paroisse de Notre-Dame des Anges.
1728 Le cimetière de la nouvelle paroisse de Notre-Dame-des-Anges reçoit sa première inhumation officielle le 4 février. Le cimetière est composé à l’époque de la partie centrale actuelle, où se trouvent le charnier et le calvaire. Les loges en démarquent l’extrémité nord. (Source: Trépanier, Paul, 2002) (Roy, Alain,1999)(Bronze, Jean-Yves, 2001b)
1756 1763 Pendant la Guerre de Sept Ans, plus d’un millier de militaires français et britanniques sont inhumés dans le cimetière de l’Hôpital général.
1759 Suite à la bataille des Plaines d’Abraham le 13 septembre, l’hôpital reçoit de nombreux soldats. Puisqu’ils ne sont pas catholiques, les soldats anglais trépassés sont enterrés dans des fosses communes dans un champ au nord-est du cimetière, près des loges.
1760 De nouvelles fosses communes sont faites à l’est du cimetière pour enterrer les soldats anglais qui décèdent suite à la bataille de Sainte-Foy le 28 avril.
1802 Un nouveau bâtiment en pierre, plus grand, remplace les anciennes loges.
1828 Suite à un changement dans les pratiques funéraires, les premières stèles funéraires durables apparaissent dans le cimetière. (Source: Roy, Alain, 1999)
1840 Les rues des Commissaires Est et Saint-Anselme sont ouvertes. Le cimetière est alors bordé à l’est et au sud par un mur de pierre qui donne sur ces deux rues.
1857 Le bâtiment des loges, qui sert d’entrepôt de bois de chauffage depuis 1845, est démoli. Un nouveau hangar à bois est construit à cet endroit.
1938 Le cimetière est agrandi vers le nord, à l’endroit où se trouvaient “les loges”. Le hangar en bois de 1857 est démoli et la bande de terrain ainsi libérée est incorporée au cimetière, qui inclut dorénavant une partie des fosses communes de soldats anglais.
1941 Des travaux de construction d’un égoût par la Ville de Québec révèlent une partie de ces fosses communes. On croit que l’autre partie est située à l’extérieur du cimetière actuel, sous la rue Saint-Anselme. (Source: Samson, Denis, 2000)
1943 1946 La Ville de Québec poursuit des négociations avec la communauté des Augustines en vue d’élargir la rue Saint-Anselme. Ces négociations mènent à l’aquisition par la ville d’une bande de terrain de 18 pieds, ce qui nécessite le transfert de dépouilles parmi les plus anciennes du cimetière. (Source: Roy, Alain, 1999)
1944 Dans un article paru dans le Bulletin des recherches historiques au mois d’octobre, l’historien et archiviste Pierre-Georges Roy qualifie pour la première fois le cimetière de cimetière “des héros”. (Source: Bronze, Jean-Yves, 2001b)
1956 Le cimetière est agrandi vers le sud sur une bande de 50 pieds de large au dépens de la rue des Commissaires. Construction du charnier.
Après 1960 Les inhumations deviennent plus rares dans le cimetière, suite à l’enterrement de plus en plus de “pauvres” au cimetière Saint-Charles.
1981 Fermeture définitive du cimetière. (Source: Cloutier,Céline, 2001)
2001 Le cimetière est dorénavant dénommé cimetière de l’Hôpital général de Québec. (Source: Trépanier, Paul, 2002). Restauration du cimetière et inauguration du Mémorial de la Guerre de Sept Ans. Transfert le 11 octobre des restes du marquis de Montcalm au nouveau monument funéraire qui lui est dédié, dans le cimetière de l’Hôpital général.

Claude_Jean

http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.tagtele.com/videos/voir/46581

http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc

François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité.

Le cimetière des héros
Pour en savoir plus consulter le lien suivant pages 152 à 168

http://www.ourroots.ca/e/page.aspx?id=692987

 


—– Original Message —–

From: sanspareil@regimentdelasarre.org
Sent: Friday, July 09, 2010 8:16 AM
Subject:
Des archéologues seraient près de retracer les fosses communes de 1759

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201007/08/01-4296761-des-archeologues-seraient-pres-de-retracer-les-fosses-communes-de-1759.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_sciences_265_accueil_POS1

Publié le 09 juillet 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Des archéologues seraient près de retracer les fosses communes de 1759

Des archéologues seraient près de retracer les fosses communes de 1759

Avec encore deux ou trois jours de fouilles devant eux, les archéologues restent confiants de trouver les fosses communes au chantier de réfection des égouts et de l’aqueduc de la rue Saint-Anselme, dans Saint-Roch. Cet emplacement accueillait autrefois le cimetière de l’Hôpital général de Québec.

Photo Le Soleil, Martin Martel

Isabelle MathieuIsabelle Mathieu
Le Soleil

(Québec) Les archéologues de Québec sont peut-être à deux doigts d’une découverte majeure : les fosses communes des soldats morts lors des batailles des plaines d’Abraham et de Sainte-Foy en 1759 et en 1760.

Moment de fébrilité hier au chantier de réfection des égouts et de l’aqueduc de la rue Saint-Anselme, dans Saint-Roch; une dizaine de cercueils sont mis au jour dans ce qui était un cimetière de l’Hôpital général de Québec.

L’allure des tombes révèle qu’elles appartenaient certainement à des malades décédés à l’hôpital entre 1728 et 1850, possiblement après la guerre de Sept Ans (1756-1763), indique William Moss, archéologue en chef à la Ville de Québec. «Mais on espérait trouver autre chose», soupire M. Moss.

Cette «autre chose», ce sont les deux grandes fosses communes qui contiennent chacune plusieurs centaines de corps de soldats britanniques et français morts après la bataille des plaines d’Abraham de 1759 et la bataille de Sainte-Foy de 1760.

Désorganisation totale

D’après la documentation historique, la fosse commune pour les soldats français et écossais de religion catholique avait été creusée à l’intérieur du cimetière de l’hôpital, tandis que celle pour les Britanniques protestants était juste à l’extérieur. Mais personne n’a encore trouvé leur emplacement exact.

Il faut dire que les registres d’inhumation étaient très sommaires ou inexistants après la Conquête, la ville étant dans un état de totale désorganisation, fait remarquer l’archéologue. Avec encore deux ou trois jours de fouilles devant eux, les archéologues restent confiants de trouver les fosses. «Ce serait vraiment toute une découverte», commente William Moss.

Un archéologue assistera donc en tout temps aux travaux d’excavation de la Ville de Québec pour être certain de ne rien rater.

Un paléoanthropologue – un des trois seuls spécialistes du genre au Québec – est aussi au chantier pour faire, si la découverte se concrétise, une analyse des ossements des soldats morts il y a 250 ans.

«On pourrait en apprendre beaucoup sur l’art de la guerre à cette époque, décrit William Moss. On en saurait plus sur l’armement, le type de blessures et aussi de quoi mouraient les militaires. Est-ce que c’était peu de temps après les blessures sur le champ de bataille ou à cause d’une fièvre qu’ils auraient attrapée plus tard?»

Quant aux cercueils plus «ordinaires» trouvés hier dans ce qui était un cimetière des pauvres, certains ont été exhumés avec mille précautions pour permettre aux employés de creuser un puisard. D’autres pourront rester en place, après avoir été photographiés et dessinés. Les tuyaux passeront tout simplement à côté.

Les corps exhumés ou ce qu’il en reste seront réenterrés dans le cimetière actuel de l’Hôpital général de Québec

Claude_Jean

http://www.regimentdelasarre.ca
http://www.tagtele.com/videos/voir/46581

http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc

François Mitterrand
Un peuple qui n’enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité.

Nous avons besoin de vous

Contribuez à Impératif français en faisant un don ou en devenant membre !