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UNION INTERNATIONALE DES TRANSPORTS PUBLICS (UITP)

Monsieur le Secrétaire Général,
hans.rat@uitp.org

J’arrive sur votre site par le biais du site de la STIB (Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles).

Je trouve particulièrement inadmissible que la seule langue utilisée y soit l’anglais et qu’aucune information n’y soit donnée dans d’autres langues, notamment celle(s) du pays ou de la ville où l’internaute habite, notamment à Bruxelles, ville internationalisée du fait de la présence d’institutions internationales certes, mais dont les langues officielles sont le français et le néerlandais et qui accueille votre institution.

Cette utilisation unique de l’anglais est d’autant plus abusive que, sauf erreur de ma part, la seule concession faite à une autre langue concerne les initiales, qui sont bien francophones puisqu’elles semblent représenter les mots Union Internationale des Transports Publics. Elle ne reflète en tout cas ni le cosmopolitisme de notre ville ni même le multilinguisme que, paraît-il, je dis bien paraît-il, les institutions européennes prônent.

J’ose espérer qu’un jour les gens auront le plaisir de visiter votre site lorsqu’il en offrira la visite dans d’autres langues, dont le français qu’on bafoue un peu trop vite, sans se voir obligés de supporter les frais ni l’effort d’apprendre une langue à laquelle une image d’Epinal prête si facilement le rôle de langue universelle.

Copie de ce message est envoyée à deux organismes de défense du français.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’assurance de ma haute considération.

Paul HUMBLET,
BRUXELLES.

Je ne vois bien sûr aucune objection à diffuser mon courriel de la manière la plus large possible.

Il me paraît même souhaitable que des groupes, des associations qui ont un poids exercent leur influence sur des organismes publics pour que ceux-ci aient conscience que l’utilisationn d’une langue unique, quelle qu’elle soit, ne relève pas d’un choix délibéré du public (en évitant autant que possible tous les lieux communs usuels, dont l’argument habituel de véhiculer une culture spécifique dont je me demande si les gens en prennent réellement conscience quand ils l’apprennent), mais relève bien de l’imposition de fait de cette langue.

Il me semble aussi que les groupes d’influence ont une argumentation bien plus adaptée et affinée.

Et, si le site de la scoiétés des transports en commun bruxellois a créé un lien avec l’UTIP, c’est que cet organisme présente un intérêt réel pour le grand public : dans ce cas, il m’apparaît clair que les utilisateurs des transports en commun ont le droit d’avoir des informations dans leur langue ou, en tout cas, dans une langue qu’ils peuvent comprendre aisément, certains sites étant, fort heureusement, rédigés en plusieurs langues Le site de la STIB p.ex. offre le choix entre le français, le néerlandais et l’anglais et j’ai déjà vu des sites de communes belges francophones, en province de Luxembourg p.ex., qui offrent de visiter leur site en 4 langues, français, néerlandais, anglais et allemand : n’est-ce pas un exemple que l’UITP, comme tant d’autres, devrait suivre ?

Paul Humblet.

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