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MONSIEUR LE PRÉSIDENT, VOTRE EXCELLENCE

Merci d’avoir fait un signe clair contre le tout-anglais de Bruxelles.
L’engagment pour la langue française et les valeurs qui y sont liées est une
nécessité pour la France, les autres pays francophones et toutes et tous les
francophones dans le monde entier.

Votre signe à Bruxelles la semaine dernière encourage les femmes et les
hommes qui s’engagent pour la langue qu’on a en partage. La Francophonie est une
chance inestimable pour la France et tous les francophones. C’est le temps de
commencer la construire et réaliser une vraie communauté.

La France a besoin de l’Europe, d’une union souple et adéquate au besoin des
pays membres. Mais la France, et surtout la France comme le pays de
l’universalité républicaine et des valeurs de 1789, a aussi besoin du
partenariat avec ses soeurs et ses frères francophones dans le monde qui partage
ces valeurs et ces idées.

Ainsi, la France aura la possibilité de surmonter ses problèmes. Le
redressement national et républicain et la réalisation de la Francophonie sont
le devoir de la France et des francophones au début du XXIème siécle.

Comme Bavarois francophone et francophile j’aimerais bien voir une France
forte, sur d’elle-même, fière de sa grande histoire, et consciente de son devoir
pour nous, les francophones dans tous les pays.

D’abord il faut défendre la langue française au niveau européen, puis à
l’échelle globale. Il faut refonder l’Europe, créer la communauté francophone et
surtout redresser la République pour qu’elle soit à nouveau un modèle pour le
monde comme elle l’était si longtemps.

Ce sont des tâches énormes. Et je suis conscient qu’on aura besoin de tout le
monde pour maîtriser ces efforts. Mais dans le mémoire du grand général de
Gaulle et dans la conviction du destin de la France, la République sera capable
de redevenir la "Grande Nation" comme on l’appelle en Allemagne.

Votre boycottage, Monsieur le Président, était un premier signe décisif. Je
voudrais bien vous encourager de continuer ce chemin, d’animer le gouvernement
de la République de renforcer ses efforts pour un vrai redressement national et
de passioner les Françaises et les Français pour ce projet tellement important
pour l’avenir de la France, de l’Europe et des pays francophones.

Je vous prie, Monsieur le Président, de croire à l’expression de mes
sentiments les plus dévoués.

Andreas Ludwig
Allemagne
ludwigandreas@gmx.de

(Le 2 avril 2006)

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