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DROITS DES TRAVAILLEURS QUÉBÉCOIS BAFOUÉS

L’expérience que notre correspondant décrit ici soulève plusieurs questions
et renforce les nombreux témoignages rappelant que la langue de travail à
Montréal et en Outaouais est encore trop souvent l’anglais en 2006. D’ailleurs,
la plupart des offres d’emploi des grands quotidiens et guichets emploi le
confirment. Nombre d’employeurs du Québec exigent la connaissance de l’anglais
pour travailler au Québec même si cette pratique est carrément illégale
puisqu’elle revient à nier les droits des travailleurs définis dans la Charte de
la langue française : « Les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités
en français. »

Jean-Paul Perreault

**************
Cher M. Perreault,

J’ai bien reçu votre courriel du 1er décembre et vous voudrez bien m’excuser
pour la réponse tardive.

Néanmoins, je vous donne l’autorisation de faire part de mon expérience à l’
OQLF, s’il vous plaît, je vous demanderais de ne pas dévoiler mon identité pour
les raisons que vous comprendrez bien évidemment.

En vous souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Monsieur Perreault,
l’expression de ma haute considération.

XXXXXXX

Impératif français <Imperatif@imperatif-francais.org> a écrit
:

XXXX

Nous sommes convaincus que les comités de francisation peuvent avoir un
rôle important à jouer dans la francisation des entreprises. Dans certaines
entreprises, ce serait le cas, mais dans plusieurs autres, il y aurait place à
amélioration, selon les commentaires qui nous sont faits.

Votre témoignage va dans ce sens et nous confirme ce que d’autres nous ont
déjà dit.L’OQLF doit être saisi de l’imposture de certaines entreprises et de
sa complaisance.

Nous aimerions expédier votre courriel à l’OQLF afin d’obtenir leurs
réactions. Mais avant de le faire, nous désirons obtenir votre autorisation.

Au plaisir de vous lire,

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications


De : XXXX
Envoyé :XX novembre 2006
à : Imperatif@imperatif-francais.org
Objet : Imcompréhension….

Je m’appelle XXXX, je viens de XXXX (…). Je suis arrivé ici à Montréal
il y a XX ans et je travaille comme conseiller XXX dans une grande agence
"américaine qui XXX

Dès mon arrivée dans cette entreprise, j’ai fait partie du comité de
francisation.

Lors de ma première réunion, j’ai constaté qu’une de mes collègue de
Toronto faisait aussi partie de ce comité via une téléconférence.

La réunion a commencé et à ma grande stupeur, je me suis vu avec 5
collègues québécois et une canadienne anglaise qui ne parlait ,ni ne
comprenait le français et la réunion s’est faite uniquement en anglais…..

De plus, un inspecteur de l’OQLF avait informé mon entreprise qu’il
viendrait faire une visite "surprise" dans un délai d’un mois.

Un jour avant la visite, tous les dirigeants nous ont sommé de faire
disparaître tous les documents en anglais, tout est en anglais….. de façon
que la personne ne s’aperçoive de rien. (les dirigeants francophones).

Je me demande à quoi ça sert de vérifier, l’état des choses si on avise
les gens à l’avance…..

De plus, un de mes amis français, m’a fait part d’une situation quelque
peu insolite.

Dans son entreprise, une XXX du Québec, tous ses collègues l’on obligé à
parler l’anglais du seul fait qu’il avait un accent POINTU, donc français.

Il s,est donc rebiffé et s’est vu licencié pour avoir souligné que la
langue du travail au Québec était le français et rien d’autre.

Là, vous voudrez bien m’expliquer parce que je n’y comprends rien, on
s’évertue à respecter la langue de la province qui nous accueille et on est
pris pour les derniers des niaiseux à la limite de l’intégrisme.

En vous souhaitant (…)

XXXXX

*********

(Le 18 décembre 2006)

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