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ENTREPRENEURIAT VS ENTREPRENEURSHIP

L’avenir est à l’ENTREPRENEURIAT

Le réseau de l’éducation a organisé en 2003, avec plus d’une
dizaine de partenaires, un concours québécois en entrepreneurship. L’ASULF a
alors écrit au ministre de l’éducation du Québec, M. Sylvain Simard, pour
inviter son ministère à utiliser plutôt le mot « entreprenariat ». Après
discussion avec l’Office québécois de la langue française, l’organisme appelé
Concours québécois en entrepreneurship
, constitué en 1998, a décidé
d’utiliser le mot « entrepreneuriat ». En conséquence, cette personne morale
fera modifier ses lettres patentes, son logo et les outils de communication
portant le nom du concours pour y substituer le nouveau mot.

Voici une copie de la dernière lettre que l’ASULF a reçue à ce sujet.


CONCOURS QUéBéCOIS
EN ENTREPRENEURSHIP

Québec, le 3 mai 2004

Objet : Dénomination du Concours québécois en
entrepreneurship

Monsieur,

Nous sommes heureux de vous informer qu’à la
suite de la sensibilisation faite par votre association, le Concours québécois
en entrepreneurship s’appellera dorénavant « Concours québécois en
entrepreneuriat ». La proposition de changement de nom a été adoptée par le
conseil d’administration du Concours le 28 avril 2004.

L’ancienne appellation sera en usage jusqu’à la
fin de la 6e édition, c’est-à-dire jusqu’au 30 juin 2004. Ensuite, nous verrons
à changer graduellement le nom officiel du Concours dans les documents de
l’organisation, qu’il s’agisse des cartes de présentation ou du matériel
promotionnel à mesure que nous écoulerons les anciens stocks.

Dans le cadre de la 7e édition, nous changerons
également l’appellation de certains prix spéciaux qui contenaient le mot «
entrepreneurship » et utiliserons le mot « entrepreneuriat » dans tous nos
textes et documents.

Nous vous remercions de nous avoir amenés à
mieux respecter les règles de qualité du français au Québec et vous prions
d’accepter, Monsieur Auclair, l’expression de nos sentiments distingués.

Suzie Harvey
Directrice générale


Voilà une décision exemplaire qui prouve que, quand on veut vraiment
remplacer un terme par un autre plus juste, on le peut. Dire qu’il y a des
personnes qui refusent ou négligent de corriger des fautes de français
évidentes, et même grossières, dans des conventions collectives ou des textes
d’ordre administratif, même après avoir été invitées à le faire à plusieurs
reprises.

Nous félicitons Le Concours québécois en entrepreneurship
d’avoir pris cette décision par souci de la correction de la langue.

Le comité du courriel.

Ce message est envoyé par l’Association pour le soutien et l’usage de la
langue française (ASULF).

Boîte postale 10450 Sainte-Foy (Québec) G1V 4N1
Tél. (418) 654-1649 Téléc. (418) 654-0916
courriel : association@asulf.org

(Le 1er juin 2004)

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