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Le gouvernement canadien déteste nos accents !

Le Commissaire aux langues officielles dans son Rapport préliminaire d’enquête patine sur la bottine !

Commissaire aux langues officielles - Raymond Théberge
Commissaire aux langues officielles – Raymond Théberge

Le commissaire Théberge : « Selon la décision de la Cour fédérale dans l’affaire de la FFCB, les institutions fédérales ont seulement une obligation générale [mon soulignement] d’agir au titre du paragraphe 41(2), c’est-à-dire l’obligation de prendre des mesures positives concrètes et intentionnelles. »  En d’autres termes, l’obligation n’étant que générale, on se sert de l’échappatoire des exceptions.

Dans l’ensemble canadien, le peuple québécois n’est-il pas une CLOSM (communauté de langue officielle en situation minoritaire) ?  Sinon, est-ce que l’inclusion d’un joueur francophone hors Québec dans l’équipe est une condition exclusive pour inciter Patrimoine canadien à assumer ses responsabilités ?  Mais si c’est le cas, cela ne signifierait-il pas que ce ministère enfreint son « obligation générale [mon soulignement] d’agir prévue à l’article 41 de la Loi sur les langues officielles », eu égard la majorité des citoyens francophones, qui habitent au Québec ?

Bref, l’obligation générale sert à protéger les exceptions antifrançaises, mais pas les francophones en général, malgré l’article 25 de la Loi sur les langues officielles.

Le commissaire Théberge, encore à propos de l’article 41(2) de la LLO : « Même si l’institution offre une aide financière à Hockey Canada et le soumet à certaines obligations, y compris des obligations linguistiques, son pouvoir d’intervention dans les affaires de l’organisation se limite au contenu des ententes de contribution [mon soulignement]. »  Ou comment se défiler de ses responsabilités en demeurant fixé au statu quo.  Des ententes, cela se renégocie.

Par ailleurs, le CLO invoque, au sein du cadre juridique établi au début de son rapport, la Politique sur les paiements de transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.  Or, ce dernier est le garde-chiourme de tous les ministères ou organismes fédéraux.

Ces deux extraits du Programme de coordination de l’image de marque du gouvernement du Canada publié par le Conseil du Trésor sont on ne peut plus clairs :

Voici les règles applicables à la présentation d’une signature [de ministère ou d’organisme, comme quoi un nom propre est digne d’être respecté] :

  • Utilisation des majuscules et des minuscules;
  • Utilisation des accents sur les majuscules et les minuscules dans le texte français

Accents

Les textes français doivent comprendre tous les signes orthographiques des mots (accents sur les majuscules et minuscules, cédilles, trémas).

Pour finir, voici en guise d’ « amuse-gueule » un défi de lecture énigmatique à interpréter :

LE COUP DE DE DE DE GAULLE.

Non, ce n’est pas du bégaiement.
Solution : Le coup de dé de De Gaulle.
Conclusion : E n’est pas l’équivalent de É.

Marc Labelle

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