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La qualité de la langue chez Québecor

Québecor,

[Radio-Canada itou]

Point de départ : Bar de Sherbrooke: il veut dénoncer l’agression gratuite qu’il a subie
(1er mai 2019)

C’est quoi « ça » la Commission des liqueurs ???
Désignation du temps… de mon grand-père !

Je suis continuellement consternée – pour ne pas dire horrifiée – par vos nouvelles et vos manchettes, chez vous, Québecor, alors qu’on a constamment l’impression que les pupitres (scolaires ?) sont entre les mains de jeunes gens du Secondaire.

C’est écrit n’importe comment, vocabulaire très limité, des vocables utilisés à contresens, à tort et à travers, une syntaxe approximative, etc. Rien n’est trop… n’importe quoi dans Le Journal de Montréal, chez TVA Nouvellesetc.

Lisez le descriptif de cet « événement » survenu à Sherbrooke, par exemple. On croirait un garçon de seize ans qui s’applique méthodiquement à élaborer son texte. Il fait de son mieux, on le sent bien. Mais il ne peut tout de même pas donner ce qu’il ne possède pas. Or je parie ferme, en revanche, qu’il a été promu avec tous les honneurs à la fin de son Bac. de sciences humaines générales…

Au royaume des aveugles, les borgnes…

On croirait entendre les « jeunes » de Radio-Canada, depuis plusieurs années, à la radio en particulier, qui font des efforts pour s’exprimer à peu près correctement. Parce que, précisément, s’exprimer correctement ne constitue pas du tout une attitude naturelle. C’est pire encore du côté des filles. Pourtant elles dominent massivement les garçons à l’école, en termes de résultats scolaires. Expliquez-moi… Please.

On dépense des milliards, chaque année, collectivement, pour un système d’éducation qui produit systématiquement des analphabètes (peu) fonctionnels. Doctorats compris !

C’est même en-deçà de tout au sortir des Facultés d’Éducation !!! Comme si le chirurgien à la fin de ses études de médecine ne savait toujours pas distinguer le couteau à beurre du scalpel, la pince BBQ des forceps.

Puis on quitte l’Université, bien assurément, tout heureux, avec un misérable petit sac de mots à sa disposition.

Autre illustration du jour : « Une digue aussitôt construite aussitôt détruite ».

L’auteur, à l’évidence, ne saisit pas le sens du verbe « détruire ».

C’est ainsi en permanence. Je pourrais vous déballer des illustrations de cette sorte à la pelletée (de sable !), chaque jour, chez vous, Quebecor. Et Radio-Canada.

Si on excepte les commentateurs (Lester, Facal, Bock-Côté, Bombardier, Villeneuve… et autres), presque tout ce nous lisons sur vos sites, Québecor, tient de la confusion. Pour ne pas dire de la tache d’encre.

QUEL EXTRAORDINAIRE MÉPRIS DE VOS LECTEURS !

Et puis, à la fin, et en amont, que fait-on dans les écoles de journalisme ?

Des recettes de flocons d’avoine cuits au four ???

Un-e journaliste, c’est d’abord, d’abord et avant tout, un individu qui maîtrise sa langue. En absence de ce « fondamental », tout le reste n’est que bavardage (stricto sensu) : une maison construite sur pilotis en plein Pacifique. 

Dans la tempête tropicale. 

Cette maîtrise de la langue est devenue tout à fait exceptionnelle. Rigoureusement exceptionnelle.

On préfère investir l’argent public pour apprendre l’anglais dès la 3e année !!! Thank you, John James Charest.

Sommes-nous donc devenus un peuple absolument et totalement bête ?

Autant j’ai longtemps été fière de ce que nous étions devenus (post-Révolution tranquille), Québécoises et Québécois, autant je suis révoltée, jusqu’à l’écoeurement, de ce que nous sommes devenus. Maintenant.

On trouve même le moyen de « Nous » voir nous-mêmes comme une majorité dominatrice, fermée, xénophobe, et même raciste !!!

Les Charles Taylor, les Christian Nadeau, les Valérie Plante, les Michel Seymour et les Francis Dupuis-Déri à la clé. Voire George Leroux en personne ! Comme quoi le discours « auto-néantissant » de Philippe Couillard, n’en doutons plus, aura porté fruit.

Les Michel C. Auger de CBC-French ont, de toute évidence, bien appris la leçon.

Le syndrome de Stockholm affectant un peuple tout entier… 

Mais nom de Dieu, comment en sommes-nous arrivés à devenir si bêtes…???

Le bêtisier (pour ne pas dire la trahison) de 15 ans de régime libéral ne peut tout de même pas tout expliquer…

Nous étions si beaux : un peuple fort évolué au sein de l’Humanité tout entière. Alors comment, répondez-moi quelqu’un, sommes-nous devenus si ridicules ? Si vains ?

Au point même de nous convaincre que notre disparition constituerait sans doute une grande avancée.

Pour l’Humanité.

In English de préférence.
Comme pour faire amende honorable tout juste avant de trépasser…

Marianne Chenonceau,
une Québécoise désespérée, et épuisée de labeur en ce Jour des travailleurs…

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