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PROVIGO – Ou de la proverbiale “canadian” malhonnêteté

Loblaws Provigo 2016

Bonjour gens de PROVIGO
Propriété de LOBLAW  (Ontario / Canada)

–>  serviceclientele@provigo.ca

Ce texte est libre de droit et peut donc se voir publié – sans interpolation – avec mention de l’auteure ]

Re : Circulaire Provigo de la semaine du 26 mai au 1er juin 2016
Édition de la ville de Québec, p. 7

” De biens bons burgers de boeuf fumé “, écrivez-vous en haut de la page 7 de ladite circulaire commerciale. 

Or le vocable « bien » est ici utilisé comme adverbe. Et non comme substantif. 
Il doit donc se libeller au singulier. Comme il en est de tout adverbe. 

Aussi eût-il fallu écrire : ” De bien bons burgers de boeuf fumé “
(qui plus est, le terme « burgers » se révèle, disons, plutôt discutable)

Quand on respecte sa clientèle, des erreurs comme celle-là sont difficilement admissibles. Mais disons que l’erreur est humaine… 

En revanche, et c’est là l’essentiel de la présente…

Je ne suis pas une cliente régulière de Provigo. Précisément parce que votre respect de la langue française, de manière générale, est extrêmement relatif. Pour ne pas dire faible. 

Ainsi, votre circulaire bilingue anglais / français partout au Québec est tout à fait inacceptable. Simultanément, vos entreprises (circulaires comprises) se présentent en anglais uniquement en Canada hors-Québec. 

Alors expliquez-moi, messieurs/dames de Provigo / Maxi et autres LOBLAW : 

25% de la population canadienne étant d’expression française, vos circulaires publicitaires demeurent unilingues anglaises partout en Canada. Pays pourtant très officiellement bilingue !

7% de la population du Québec est de langue anglaise. Or vos circulaires sont partout bilingues en sol québécois. Territoire très officiellement français !

Bref, 25% ne justifie pas le bilinguisme en Canada chez Provigo Maxi / Loblaw.
Mais 7% le justifie amplement en sol québécois…

Morale : ma famille et moi choisissons systématiquement l’« américaine » IGA pour l’ensemble de notre consommation alimentaire. 

Je préférerais la « Québécoise » Métro, bien sûr ; mais comme sur ce point elle ne diffère pas de Provigo… *

Pourquoi, demanderez-vous ? 
Parce que la circulaire publicitaire IGA que je reçois toutes les semaines à mon domicile est rédigée en français. Only… 

Ce qui, soit dit au passage, est tout à fait naturel au sein d’un État qui se respecte lui-même. 

Chez IGA, nous assistons à une politique respectueuse de la langue – de l’unique langue – officielle du Québec. 

Ce n’est nullement le cas chez ProvigoMaxi, Intermarché et autres affiliés de la maison-mère LOBLAW 

Ce Loblaw, incidemment, dont les sites sont tous et tout anglais : rien à cirer du français chez ces gens qui font des millions de dollars en profit au Québec seulement : j’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé comme ouverture possible vers des pages numériques dans l’autre langue officielle… du Canada. Si elles existent, on se garde bien d’en faciliter l’accès. Franchement dégoûtant. Profondément dégoûtant ! Il n’y a pas d’autre mot plus juste à mon sens pour désigner un pareil mépris du Français et, plus largement, des Québécois. 

En clair : véritable horreur du français chez LOBLAW (ou LOBLAWS).
On veut le contenu du portefeuille québécois. Certes. 
Mais pour le reste, n’est-ce pas : rien à rien à cirer ! nous dit la direction de l’Entreprise de Brampton / Ontario / Canada. 

Alors Merci IGA !

Des États-uniens plus respectueux du Québec que les Canadians eux-mêmes !

Mais, entre nous, est-ce là une surprise… ?

Marianne Chenonceau,
citoyenne québécoise, 
27 Mai 2016

* À ce titre, voir ceci en guise de rappel opportun : http://vigile.quebec/Chaine-alimentaire-ou-chaine-de-l

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