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Le 150ème anniversaire de la Confédération

Madame la ministre du Patrimoine
shelly.glover@parl.gc.ca
 
De passage à Québec, lorsque vous évoquez que les absents auront tort, concernant leur absence aux cérémonie de l’anniversaire de la Confédération canadienne de 2017, vous n’avez pas fait une grande étude pour démontrer que le Québec a profiter largement de la Confédération canadienne.
Prenons un exemple tout simple, l’emplacement des laboratoires de recherche fédéraux intra-muros, au nombre de 30. L’ensemble de ces laboratoires n’ont pas tous été construits la même année. Pourtant, si les gens et les voitures traversent sans difficulté d’une rive à l’autre de la Rivière des Outaouais, les recommandations d’en installer un certain nombre des laboratoires fédéraux intra-muros, à Gatineau, n’a jamais franchi l’idée de traverser l’un des ponts de la Rivières-des-Outaouais pour en installer un certain nombre. Prises séparément, chacune des décisions de construire en Ontario le prochain laboratoire intra-muros, pouvait paraître tout à fait normal, toutefois, avec le temps, on fini par se rendre compte que Gatineau n’a jamais pesé dans la balance, pour accorder une place respectable pour le partenaire Québécois. Dans le cas des politiques fédérales de recherche scientifique, les absents, sont la haute fonction publique majoritairement anglophone et les politiciens qui se sentent isolés par la majorité.
La frontière entre le Québec et l’Ontario, fixée au niveau de la Rivière-des-Outaouais, a nettement été prise au niveau des hauts fonctionnaires avec l’accord des politiciens libéraux et conservateurs, sans que les Québécois de l’Outaouais n’élèvent la voie.
Lorsque Jean-François Lisée mentionne que le Canada et le Québec s’ignorent de plus en plus mutuellement, il ne fait que confirmer que les décisions stratégiques qui ont des effets sur l’économie et l’emploi prises à Ottawa, ne concerne jamais le Québec. On se contente de répéter que grâce à la péréquation, le Québec obtient plus que sa part dans les décisions fédérales, oubliant sciemment, tout ce qui est structurant pour l’économie d’une région, voir, d’une province.
On peut à nouveau le constater sur l’absence fédérale pour le chantier Maritime de Lévis dans l’octroi de la construction de navires de guerre, pour une somme de plus de 30 milliards et pouvant atteindre plus de 100 milliards de dollars si on y ajoute l’entretien des navires sur une période de 30 ans.
Madame la ministre du Patrimoine, vous êtes une personne sensible et agréable, mais c’est le comportement de tous les acteurs fédéraux tout au long de ces 150 ans d’histoire, du Pacte Confédératif qui me déçoivent, je serai donc absent pour fêter la Confédération canadienne. Est-ce que l’on peut m’en vouloir, si rien n’est entrepris pour corriger cette situation qui dure et perdure ?
 
André Mainguy
Longueuil, Québec

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