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TESTÉ SUR LES HUMAINS

À la dernière émission « Testé sur des humains », l’un des sujets traités était le bilinguisme des Québécois. Le chroniqueur Christopher Hall demandait en français à des gens dans les rues s’ils étaient bilingues (il ne passait à l’anglais que si ses interlocuteurs ne parlaient pas français).

Bien que parlant un excellent français, les francophones se fendaient en quatre (ce sont ses propres termes) pour lui parler en anglais, même lorsqu’ils avaient beaucoup de difficulté à le faire. Une jeune femme s’est d’ailleurs excusée de son anglais… Quant aux anglophones interrogés, pour eux c’était clair qu’ils considéraient que l’anglais était la langue à parler (quoique j’aie oublié quels termes a utilisés M. Hall pour décrire leur attitude).

M. Hall a dit qu’il trouvait que les Québécois francophones étaient trop accommodants, trop gentils, etc. Il a ajouté que le français risquait de disparaître si on ne faisait rien. Il est ironique que le signal d’alarme soit envoyé par un anglophone, un anglophone qui semble tenir à notre langue et à notre culture davantage que plusieurs Québécois!
Les anglophones et les allophones ne comprendront jamais l’importance de protéger la langue française s’ils ont l’impression que la progression de l’anglais nous indiffère au point que nous passons systématiquement à l’anglais dès que nous détectons un accent étranger et ce même avec des personnes dont le français est meilleur que notre anglais!

C’est cette manie des francophones de se fendre en quatre pour accommoder les non-francophones qui m’avait inspiré un texte que j’ai publié il y a peu de temps sur le site Centpapiers:

http://www.centpapiers.com/recul-de-la-langue-francaise-a-montreal-l%e2%80%99apathie/12475/

Je voulais aussi vous faire parvenir la copie d’un commentaire ayant été publié suite à un article du Devoir (« L’école anglaise ouverte aux parents fortunés »). Une femme signant Philomène a révélé un truc que des parents pourraient utiliser pour déduire les frais de scolarité de leurs enfants inscrits dans une école anglophone privée :

Philomene
Inscrit
jeudi 3 juin 2010 2 h 23

Une autre porte ouverte…
Voici une autre façon de permettre aux parents de déduire les frais de scolarité de leurs enfants inscrits dans une école anglophone privée. Sur le site web de Kuper Academy (école de type A), on peut lire les lignes suivantes, dans un document intitulé “Junior school admission process”:

“Building Fund Contribution: New parents, on acceptance to the Academy, are required to make a contribution of: $900.00 for K3 to Grade 2 students, $1200.00 for Grades 3 and 4 students or $1400.00 for Grades 5 and 6 students, to the Kuper Academy Building Fund. This contribution is tax deductible as a business expense if a parent owns his/her own company or is autonomous. In this case, the invoice must be issued to the company directly.”

Ainsi, l’Academie Kuper demande au parent de faire une première contribution, déductible d’impôt, lors de l’admission de leur enfant à l’école. Pour entrer dans ses frais et permettre aux parents de recevoir un retour d’impôt plus important, l’institution n’aura qu’à augmenter le montant de la contribution initiale exigée et réduire les frais de scolarité de façon proportionnelle. Encore une fois, le gouvernement finira par payer pour la scolarisation en anglais de personnes allophones ou francophones.

L’école anglaise ouverte aux parents fortunés:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/290154/l-ecole-anglaise-ouverte-aux-parents-fortunes

Cordialement,

Stéphanie LeBlanc

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