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L’AVENIR ÉNERGÉTIQUE DU QUÉBEC

Dans un an, se souviendra-t-on encore de l’affaire Bellemare? Il en va tout autrement de la question des gaz de schiste dont le traitement aura des répercussions sur plusieurs générations. Il existe certes des incertitudes de technologie et de malfaisances écologiques. Toutefois, une chose est certaine. Dans la mesure où cette source d’énergie peut garantir au Québec une position économique enviable, une autonomie accrue, peut-être une autosuffisance, on ne peut la livrer à l’avidité des multinationales, ni à la décision d’un gouvernement dont la projective et la conscience nationale ne sont pas les premières qualités.

Il faut parer au plus pressé en mettant un terme à la spéculation étrangère – par un moratoire. Tout comme dans le cas de l’électricité, des mines de cuivre, le Québec s’achemine vers le pillage d’une ressource qui s’avère des plus prometteuses. Sans négliger la prudence écologique, il ne faut pas non plus verser dans une sorte d’horreur primitive de l’impur et des voies nouvelles.

La grandeur d’un homme politique québécois sera toujours liée à sa capacité de voir dans toute question particulière le sort entier de notre peuple. Notre position constitutionnelle est défavorable. Aussi faut-il s’attacher au peu qui nous reste, les ressources naturelles. M. Charest a sans doute beaucoup à se faire pardonner. N’a-t-il pas une occasion en or de s’élever au premier rang, de préserver une richesse nationale par une nationalisation préventive, aussi nécessaire que fut celle de l’électricité?

Hubert Larocque, Gatineau.

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