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POUR LUTTER, IL FAUT UN CHEF D’ARMÉE

Madame la ministre responsable du dossier de l’application de la loi sur la langue française, vous avez déclaré et je cite, les Québécois devront toujours lutter pour la protection et la promotion du français. Cela a toujours été le cas pour le Canada, mais depuis peu, la lutte pour la protection et la promotion du français s’étend à l’île de Montréal, Montréal est en recul.

Ce sont les prêtres du diocèse de Montréal qui s’inquiètent, de même que la clientèle francophone des Caisse Desjardins qui se voit accueillie dans les 2 langues. Il y a quelques jours, c’est Richard Martineau, chroniqueur du Journal de Montréal qui relevait que le nouvel Hôtel Marriott de l’Aéroport de Montréal qui offrait des services en anglais et espagnol, rien pour le français.

Madame la ministre responsable du dossier de l’application de la loi sur la langue française, pouvez-vous nous assurer, que celles et ceux qui devront toujours lutter pour la promotion et la protection de la langue de Molière, à Montréal, pourront compter sur un chef d’Armée, pour ce faire ? On n’a rarement vu une armée triompher, lorsqu’il n’y avait pas de Général pour diriger les troupes. Faute de ligne directrice, le Mouvement Desjardins essaie de survivre à la compétition des banques à charte canadienne et l’Archevêché de Montréal fait de même.

On ne peut pas dire à la population, battez-vous pour la promotion et la protection du français, si ceux qui dirigent donnent l’impression d’avoir abandonné le combat.

André Mainguy
Longueuil

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