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LA COUR ET SA PRÉTENTION D’ÊTRE SUPRÊME

Cour suprême: d’un jugement à l’autre…

En peu de temps, la Cour suprême a prononcé deux jugements qui heurtent de plein fouet le sentiment du Québec. Tous le monde, sens commun et statistiques à l’appui, reconnaissait le péril du français et la nécessité de n’admettre aucun affaiblissement à la Loi 101. Le consensus de justice sociale, élaboré au cours de longs combats, n’autorisait aucune dérogation au droit de se syndiquer et de négocier des conventions de travail raisonnables. La Cour suprême a donné raison au Montréal anglais, véritable État dans l’État, qui ferraille pour ses privilèges contre un Québec français. Aujourd’hui, c’est un libéralisme sans frein qui l’emporte sur toute considération de justice et d’obligation sociales. Preuve circonstancielle : Wal-Mart avait saboté son magasin de Jonquière pour éviter que ses employés ne se syndiquent.

Étant donné la prétention de cette cour à être suprême, ses jugements devraient être au-dessus de tout parti pris, de toute collusion constitutionnelle ou idéologique. Si la preuve est déficiente ou erronée, une Cour dite suprême devrait la corriger et la compléter dans ses jugements. Et non, quand le mal est accompli, reporter aux calendes grecques de vagues suggestions réparatrices.

Hubert Larocque, Gatineau.

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