SERVIR DEUX MAÎTRES À LA FOIS

Servir deux maîtres à la fois: l’anglais et le français.

Le Québec cultive la duplicité de discours et de pratique. Entre deux chaises, voilà sa posture politique! Il faut beaucoup d’aliénation pour y voir une richesse. La francisation est devenue un thème obligé du discours politique, mais en même temps on caresse l’anglais, on en favorise l’usage et l’expansion. On a des sensibleries pour ces pauvres immigrants promis au chômage, et l’on consent au déclin, à la minorisation de son propre peuple.

Nous ne pensons pas que Mme James soit docteur en québécité. L’employabilité ne fait pas le Québécois, elle permet même se s’en affranchir par la porte de l’anglais ou d’un bilinguisme qui revient au même. Si Mme Marois avait le sens politique, elle garderait le silence sur tous les points qui s’opposent au caractère français du Québec. Le français n’est pas qu’un outil de communication interchangeable, c’est le signe, l’expression, le symbole de notre identité nationale.

Il faudrait créer un Ministère de la Loi 101 afin de surveiller la cohérence française de l’ensemble des activités de l’État. Le principal agent de francisation, c’est l’immersion dans un milieu de souche majoritaire. Et pour le reste, franciser comme on dératise!

Hubert Larocque
Gatineau