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LE QUÉBEC ET LE PLC

Il faut se rendre à l’évidence. Le déclin du souverainisme officiel, qui n’est pas l’indépendance, s’accompagne, comme dans un effet de miroir, d’un affaissement du fédéralisme au Québec. Les réactions des défenseurs du régime ont passé de la surprise, de la colère, à une sorte de malaise qui cherche une relance sans accepter une remise en question fondamentale. La conférence de Stéphane Dion, hier, n’est qu’une variante du commentaire fédéraliste. Depuis l’affaire Riel jusqu’à la loi sur la clarté, Ottawa n’a pu, avec une constance sans réelle embellie écraser le Québec sans qu’il en résulte un lente mais sûre transformation de la conscience et de l’attitude du Québec à son égard. Les recettes traditionnelles s’avèrent impuissantes. Ce n’est pas un nouveau chef, des campagnes mieux conduites qui pourront redorer le PLC. Ce parti a traité le Québec de telle façon que seule sa disparition et un désaveu clair du Canada anglais auraient chance de réparer l’irréparable. La Constitution de 1982, avec la complicité de la Cour suprême, le rejet de Meech et la loi sur la clarté forment un bloc compact qui ôte tout sérieux à ce régime d’ « ouverture » que louait l’aveugle Sarkozy.

Hubert Larocque, Gatineau, Québec.

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