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CAA-QUÉBEC, C’EST DÉROUTANT

V. CAA QUÉBEC

Monsieur,

Tout comme vous, je suis membre du CAA-Québec et peu content du service en
français offert au grand public québécois. Malheureusement, l’anglomanie au sein
du CAA-Québec va bien au-delà de votre récente expérience. Je vous invite à lire
la plainte (DEUX POIDS, DEUX MESURES)
que j’ai déposée en 2004 auprès de l’Office québécois [censé être] de la langue
française, de même qu’une lettre ouverte que j’ai écrite suite à la réponse de
l’Office où celui-ci a eu le culot de préciser qu’il avait foulé aux pieds nos
droits linguistiques, pour des raisons strictement budgétaires, en concluant
avec le CAA-Québec un accord clandestin lui permettant de produire en français
une infime partie de ses « Guides de la route » pour satisfaire à ses
responsabilités sous la Charte de la langue française.

Suite à l’une de mes plaintes, le CAA-Québec m’a informé que nous, Québécois,
payons l’ensemble des frais de production des quelques guides en français
auxquels nous avons droit ET AUSSI une partie de ces frais pour les guides en
anglais. Ainsi payons-nous plus pour un service nettement et visiblement
inférieur à celui des autres associations, toutes anglophones, qui font partie
du CAA ou de l’AAA.

Vu que l’OQLF a cédé nos droits linguistiques sans même nous consulter et que
le CAA-Québec n’est guère loin de ses origines unilingues anglaises dans l’«
Automobile Club of Canada » et le « Quebec Automobile Club », je n’ai pas bon
espoir de voir apportés les correctifs que vous avez demandés.

Recevez, Monsieur, l’expression de mes meilleurs sentiments.

Scott Horne
shorne@hornetranslations.com

(Le 14 mai 2006)

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