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FRANCOPHONIE

FRANCOPHONIE
Le ventre mou de la politique extérieure de la France.

Dans le Figaro (8/8), l’historien Jean Vinatier et
l’écrivain François Xvolt constatent que « l’usage général du français
ou ses variantes francophones recule » : « S’il se maintient mollement en
Afrique de l’Ouest, son emploi s’essouffle au Maghreb. Il chute en Europe de
l’Est , en Asie du Sud-Est. Il est boudé par l’élite et les classes moyennes de
nombreux pays, francophones, francophiles. »
C’est ainsi que depuis l’année
scolaire 2001-2002 la majorité des étudiants des pays francophones d’Afrique de
l’ouest ont choisi de s’inscrire dans des universités américaines, et non plus
dans des universités françaises.

Les deux auteurs déplorent « l’inexistence, en France, de volonté politique
continue » : « Les Québécois ne nous comprennent plus. Les Africains et les
Maghrébins perçoivent le déclin de notre pays. Quant aux Européens, pourtant
favorables, ils s’amusent de l’arrêt tout récent de la Commission, demandant à
la France de ne plus imposer l’usage du français sur les étiquettes des produits
alimentaires. »

La conclusion est nette : « Entre négligence et esprit d’abandon, la
francophonie est le ventre mou de la politique extérieure de la France. »

Philippe de Villiers
LA LETTRE DE PHILIPPE DE VILLIERS
Septembre 2002
Paris, France

(Le 29 janvier 2003)


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