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Campagne promotionnelle pour une société qui se respecte – Au Québec, la langue de travail, c’est le français!

Chaque année, les universités, collèges et écoles secondaires de langue anglaise du Québec décernent des diplômes à des étudiants et étudiantes qui ne sont pas capables, ou si peu, de parler français et qui demain imposeront dans tous leurs milieux de vie l’anglais, notamment comme langue de travail au Québec, rendant ainsi difficile, voire impossible, à leurs collègues de travailler en français, pourtant un droit fondamental au Québec| Ces établissements d’enseignement doivent être dénoncés et le gouvernement doit cesser d’en être un complice actif. Il est évident qu’une société qui se respecte ne peut accepter que l’on ignore sa langue nationale et de travail

Il est du devoir absolu du gouvernement et des établissements d’enseignement du Québec de s’assurer que, de la maternelle jusqu’à la fin de l’université,  la langue nationale est apprise et maîtrisée par leurs élèves et étudiant.e.s.

De plus, seules des cultures organisationnelles irresponsables peuvent expliquer que des entreprises ou organismes embauchent des gens incapables de parler et donc de travailler en français au Québec et ce, à tous les niveaux hiérarchiques même à ceux qui sont en relation avec la clientèle. Des cours de français, il s’en donne! Il est du devoir de ces entreprises de s’assurer, avant l’entrée en fonction des personnes qu’elles embauchent, que celles-ci parlent français. Et puisque le français est la langue de travail au Québec, les employeurs doivent, s’il y a lieu, rappeler aussi souvent qu’il le faut qu’au Québec, la langue de travail, c’est le français!

Puisque travailler en français au Québec, c’est un droit et même un devoir, les gouvernements et les employeurs doivent prendre leurs responsabilités pour que cessent les pratiques systémiques de discrimination à l’embauche. Ainsi, l’exigence de l’anglais à l’embauche viole le droit de toutes les citoyennes et de tous les citoyens de travailler en français. Elle est source de discrimination systémique et d’exclusion privant les travailleurs et travailleuses de leur droit. Cette exigence est particulièrement outrageante quand on sait qu’elle touche non seulement le secteur privé – et tout particulièrement les firmes étrangères –, mais aussi, et surtout l’ensemble de la fonction publique québécoise. Sur près de huit millions d’habitants au Québec, seulement 185 000 anglophones ont déclaré être unilingues anglais et seulement 360 000 personnes au total déclarent ne pas parler français.

Seuls une aberration ou un relent de colonialisme peuvent expliquer que l’on prive l’ensemble de la nation québécoise de ses droits fondamentaux pour accommoder ces quelques personnes qui auraient de toute façon avantage à apprendre la langue commune d’usage public et de travail du Québec, le français.




Ce projet a reçu une contribution financière de l’Office québécois de la langue française.

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