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Au sujet du Monde francophone

«…c’est un vaste pays, sans frontières. C’est celui de la langue française. C’est le pays de l’intérieur. C’est le pays invisible, spirituel, mental, moral qui est en chacun de vous. (Gilles Vigneault)

Quelques jours après la fin de la « Semaine de la langue française et de la francophonie, veuillez trouver, un peu plus bas, le lien vers la définition du monde francophone et une présentation de ce vaste ensemble. Une présentation sérieuse et crédible, qui tranche avec ce que l’on a souvent l’habitude d’entendre ou de lire sur le sujet. Par ailleurs, et outre une carte exacte du monde francophone, cette présentation démontre notamment pourquoi il convient de prendre ses distances avec les données fournies par l’OIF.

Avec des articles souvent largement relayés à travers l’espace francophone (sous un titre ou un autre et par des sites d’information de premier ordre), parfois lus par quelques centaines de milliers de personnes au total, décideurs et grand public (et entraînant parfois à leur suite d’autres articles dans la presse locale), le Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF) est le cercle de réflexion le plus influent du monde francophone, toutes catégories confondues.

Objectivité, crédibilité et informations à jour sont les maîtres mots du CERMF.

Qu’est-ce que le monde francophone ?

«…c’est un vaste pays, sans frontières. C’est celui de la langue française. C’est le pays de l’intérieur. C’est le pays invisible, spirituel, mental, moral qui est en chacun de vous. (Gilles Vigneault)

Afin d’éviter d’utiliser des définitions parfois complexes, voire peu objectives, ou encore romanesques (comme celle du célèbre poète québécois ci-dessus mentionné), il est possible de se baser sur une définition à la fois simple, crédible et de bon sens, à savoir : le Monde francophone recouvre l’ensemble des pays et territoires où l’on peut vivre en français, car langue de l’administration, des affaires et des médias en tous genres, seule ou avec une autre langue locale « partenaire » (pour reprendre un terme utilisé, et à juste titre, par l’Organisation internationale de la Francophonie – OIF).

Il convient donc de s’entendre ici sur le sens du terme « francophone », qui ne peut être le même selon que ce dernier s’applique à un individu ou à un pays. Appliqué à une personne, il peut signifier que celle-ci maîtrise suffisamment le français pour être capable de faire face aux différentes situations de la vie quotidienne dans cette langue. Mais s’il se rapporte à un pays, il doit alors signifier, et en toute logique, que celui-ci correspond à une société francophone, où l’on peut s’épanouir en français, et où la population est donc en contact quotidien avec cette langue, langue de l’administration, des affaires, des presses écrite et en ligne, des médias audiovisuels et de l’enseignement (seule ou avec une autre langue locale). Un pays – ou un territoire – peut donc parfaitement compter un certain nombre de « francophones », sans pour autant que l’on puisse lui appliquer ce qualificatif. Ne peuvent donc être considérés comme francophones des pays qui ne sont que francophiles ou francophonophiles, plus ou moins (comme la Roumanie, la Guinée-Bissau ou encore le Liban), pour la simple raison que le seul apprentissage de la langue française par un nombre aussi important soit-il de personnes dans un pays donné, ne fait pas pour autant de celui-ci une société francophone, où l’on peut vivre en français.

La suite : https://www.cermf.org/francophonie-definition

Ilyes Zouari, Président du CERMF (Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone), Spécialiste du Monde francophone, Conférencier, Ex-Secrétaire général adjoint de la revue “Population & Avenir” (démographie et géographie humaine, Ex-Administrateur de l’association Paris-Québec et Auteur du “Petit dictionnaire du Monde francophone” (L’Harmattan, Avril 2015)

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