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Le gouvernement en veut plus !

Philippe Couillard est le chef Libéral et le premier ministre le plus anglomane qu’a connu le Québec!

Kathleen Weil
Ministre responsable de l’anglicisation du Québec

N’existe-t-il pas au Québec un ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion? Mais les « first class citizen » en veulent plus! Les élections approchent! Afin d’accélérer la bilinguisation et l’anglicisation du Québec, le gouvernement Couillard officialise et encourage cette démarche en désignant au conseil des ministres une ministre responsable de l’anglicisation et en créant un secrétariat au sein du Conseil exécutif – la plus haute sphère du pouvoir au Québec desquels relèveront spécifiquement cette mission anglicisante qu’il qualifie d’importante. Après tout, pour lui et son gouvernement, les English Speakers Québécois sont les « first class citizen » du Québec! Le premier ministre a donc créé le poste transversal de ministre « responsable » des Relations avec les Québécois de langue anglaise! De la pure discrimination. Il divise les Québécois! Nulle part dans son discours entourant le remaniement ministériel, n’a-t-il parlé de la nécessité pressante de faire progresser la protection et la promotion du français au Québec, à Montréal, en Outaouais, au travail… Silence radio!

Insatisfait de l’avancement de l’anglicisation du Québec, le gouvernement Couillard confirme, par cette restructuration ministérielle et cette nomination, sa volonté souvent exprimée:

  • de ne pas agir pour contrer le recul du français confirmé par les recensements fédéraux, mais de mettre tout son poids pour angliciser davantage le Québec en créant un poste et un secrétariat dont la responsabilité serait l’anglicisation et en rendant ainsi inutile ou presque l’apprentissage du français;
  • de faire bénéficier l’anglicisation de forces renouvelées en invitant les Canadiens anglais à venir ou revenir appuyer cette vision… sans jamais spécifier que le Québec est français;
  • de permettre à la population anglophone qui représente moins de 8 % de la population totale du Québec de faire encore mieux dans le milieu universitaire, où elle ne recrute  que près de 25 % de la clientèle totale universitaire québécoise et ne collecte que près de 30 % du financement universitaire;
  • d’angliciser davantage  la fonction publique québécoise en exigeant la connaissance de l’anglais à l’embauche pour accommoder une communauté dont certains membres  refusent d’apprendre la langue commune d’usage public;
  • de répandre partout  la pratique et la priorité du « Press nine ;
  • de veiller à ce que les transferts linguistiques vers l’anglais continuent d’avantager la communauté anglophone;
  • d’accélérer l’imposition de l’anglais comme langue de travail dans le secteur privé :
    • dans l’ensemble du Québec, la main-d’oeuvre travaillant généralement en français dans les entreprises est passée de 70,8 % en 1989 à 59,7 % en 2010 !
    • dans la région de Montréal, pour la même période, ce pourcentage a chuté sous la barre des 50 %, pour atteindre 44,4 %, et
    • sur l’île de Montréal même, le pourcentage d’employées et employés dans les entreprises qui travaillent généralement en français est passé de 45,3 % en 1989 à 32,1 % en 2010. (Jacques Létourneau – Président de la CSN);
  • d’universaliser l’exigence de l’anglais à l’embauche. (Par exemple, à Montréal, 40 % des petites et moyennes entreprises exigent la connaissance de l’anglais lors de l’embauche.)

 

Le gouvernement Couillard en veut plus et il prend les grands moyens. Philippe Couillard est le chef Libéral et le premier ministre le plus « anglomane » qu’a connu le Québec! Tout son non-verbal exprime son aversion à l’endroit d’une nation qui pratique, selon lui, « la discrimination systémique et le racisme » au point de lancer une consultation publique sur le sujet!

  

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