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L’anglomanie des partis politiques québécois : un recul incompréhensible

Le glissement du Parti libéral du Québec (PLQ) est du jamais vu depuis la Révolution tranquille. Impératif français se dit estomaquée de voir le gouvernement Couillard rompre avec ses prédécesseurs et se montrer plus attaché à la promotion de l’anglicisation du Québec, même au prix du français.

Quand le ministre Jean-Marc Fournier parle, c’est le gouvernement qui s’exprime. Protéger l’anglais, lui reconnaître une situation précaire, préalable à l’accord d’un droit de regard systématique aux anglophones sur toutes les législations du gouvernement provincial, rien de tout cela n’aurait été possible sans la démobilisation linguistique des autres partis québécois. Jamais ô grand jamais les gouvernements libéraux de Jean Lesage, Robert Bourassa, et même Jean John Charest ne se seraient compromis dans la promotion d’une plus grande anglicisation du Québec.

Quand les autres partis politiques s’offrent de promouvoir l’anglais plutôt que le français, ils agissent dans l’espoir que le clientélisme qui profite massivement au PLQ leur profitera aussi. Or il s’agit d’une vision discriminatoire et simpliste comme il s’en fait peu.

Le message d’Impératif français est clair : lorsque le gouvernement libéral et les autres partis courent après l’appui de la communauté anglophone, en allant même jusqu’à lui promettre de la consulter sur ses projets de loi, ils créent deux catégories de citoyens, ceux qui ont une valeur politique supérieure, et la catégorie inférieure, constituée des francophones, dont l’avenir est pourtant réellement fragilisé, mais qui ont à se battre contre tout un système de partis qui valorise aveuglément l’anglomanie.

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