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La politique linguistique canadienne crée les conditions qui imposent l’anglais comme « langue de son choix »

La pression défrancisante et anglicisante du Canada, du gouvernement canadien et de sa fonction publique agit comme un rouleau-compresseur à un tel point que bien des Québécois et des francophones optent pour l’anglais comme langue de communication au Parlement fédéral et ailleurs. On nous rapporte que ceci est même très fréquent. D’autres iraient même jusqu’à s’excuser de parler français! C’est une forme subtile de répression qui amène les francophones à s’angliciser!

Le gouvernement et les partis politiques canadiens ne peuvent fermer les yeux sur cette situation puisqu’elle se produit au sein même de l’enceinte du parlement. Pour un pays qui se dit francophone et ayant le français comme langue officielle depuis près de cinquante ans, c’est dégueulasse! À moins que le statut du français, langue officielle canadienne, ne soit que de la façade!

Cette culture canadienne qui fait taire le français est généralisée et voulue au Canada par plusieurs. Les autorités politiques, à l’exception de quelques députés exemplaires, font partie de ce problème. Il faut écouter les intervenants et politiciens en comités de la Chambre des Communes ou du Sénat pour n’en point douter.

La pression anglicisante et défrancisante est tellement forte que les services d’interprétation servent à traduire en français ce que des Québécois ou francophones disent en anglais! Le gouvernement fédéral ne peut prétendre qu’il ne voit pas cette situation puisqu’elle se déroule sous ses yeux, et depuis toujours à quelques exceptions près!

Il s’agit d’un cas parmi plusieurs! À cette adresse http://www.ourcommons.ca/DocumentViewer/en/42-1/JUST/meeting-64/minutes, vous pourrez entendre en cliquant sur l’icône « Listen on ParlVU », le directeur du Service de police de la ville de Gatineau et président de l’Association canadienne des chefs de police, Mario Harel, faire toute sa présentation en anglais au Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Vous pourrez également, après la présentation de M. Harel, entendre les anglophones faire la leur… en anglais! Est-ce le mot « canadienne » dans « Association canadienne des chefs de police » qui veut dire que tout sera en anglais! Ou celui de « Gatineau » dans « directeur du Service de police de la ville de Gatineau »!

Tout cela n’existe que parce que la politique linguistique canadienne crée les conditions qui imposent l’anglais comme « langue de son choix ».

Les dégâts de l’anglicisation et de la défrancisation des francophones sont tellement vastes et avancés que le gouvernement fédéral envisage même de faire disparaître la prime au bilinguisme versée à son personnel. C’est tout dire!

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