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La politique a horreur du vide

La Constitution canadienne, les Chartes, les Droits de la personne, les jugements des tribunaux, le jeu électoral de la démocratie arithmétique, tout cela se retourne contre nous et nous pousse, impuissants, vers la perte de notre État, de notre pays, vers notre sortie de l’Histoire.

Maintenant, le vocabulaire politique est truqué et élargi à toutes sortes de connotations péjoratives par la propagande multiculturelle. Presque tous les commentateurs critiques reconnaissent que les termes de raciste et de xénophobe sont insinués, traités comme des synonymes de Québécois (de souche) par les Coderre, Couillard, Trudeau, ainsi que par la cohorte médiatique, universitaire et politique qui tiennent les lieux de pouvoir.

Dans ces circonstances, Les Québécois qui sont entrés dans un déclin démographique, linguistique et politique irréfutable, et confirmé par tous les indicateurs statistiques et autres, se trouvent dans une situation de désarroi, d’abandon et de trahison qui les laisse sans défense devant la réalité de leur minorisation programmée. Que signifie d’autre cette submersion migratoire que l’on peut  observer à l’oeil nu à Montréal et en Outaouais, par exemple?

La Constitution canadienne, les Chartes, les Droits de la personne, les jugements des tribunaux, le jeu électoral de la démocratie arithmétique, tout cela se retourne contre nous et nous pousse, impuissants, vers la perte de notre État, de notre pays, vers notre sortie de l’Histoire.

On se demande pourquoi cette montée de l’«Extrême droite»? Fait à noter, cette appellation, selon la règle édictée plus haut, appartient elle-même au vocabulaire qui démonise et défigure  l’adversaire, à savoir le Québécois de souche. Elle englobe trompeusement beaucoup plus que ce qu’elle signifie dans la langue générale. Le racisme lui-même, que l’on balance si aisément contre le même ennemi, ne serait-il pas une cause mais un effet de cette destruction de notre identité et de son assise territoriale et politique?

“Extrême droite” et “racisme”, dans la situation à peine exagérée que nous venons de décrire, ne risquent-ils pas de devenir bientôt l’ultime refuge de notre défense nationale, les seuls moyens rationnels et logistiques qui nous resteront?

La politique a horreur du vide. Si les institutions sur lesquelles nous comptions pour notre affirmation nationale travaillent à notre déclin, si les dirigeants actuels, les Coderre, Couillard et Trudeau les subvertissent à cet effet, alors la situation ne s’ouvre-t-elle pas à une nouvelle et essentielle légitimité?

Hubert Larocque
Gatineau

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