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À l’Office québécois de la langue française, l’ère de la décolonisation a pris fin. Commence maintenant l’ère de l’asservissement volontaire.

La démission de l’Office de la langue française

Par Jacques MAURAIS

Extrait de L’Aut’Journal : (…) L’Office d’aujourd’hui essaie de nous faire croire que les emprunts massifs à l’anglais n’ont touché que quelques secteurs d’activité. Or, l’anglicisation massive du vocabulaire a touché toute la société – à tel point qu’un ancien directeur de l’Office, Jean-Claude Corbeil, a dit que « l’action de l’Office [depuis ses débuts en 1961] a été une entreprise de décolonisation » (L’Actualité, avril 1989, p. 22). Comprenons que l’on met fin à cette entreprise de décolonisation.

On peut penser ce que l’on veut des emprunts et en particulier des anglicismes. Il est même légitime d’affirmer qu’ils enrichissent les langues emprunteuses. Mais le Québec a connu dans son histoire une vague d’emprunts massifs à l’anglais et le législateur a voulu y réagir. Et c’est pourquoi il a confié à l’Office québécois de la langue française le mandat de franciser le Québec et de déterminer quels mots anglais étaient acceptables dans la langue officielle. Il n’était sûrement pas dans son intention en 1977 de lui demander d’ouvrir les vannes à l’accueil des anglicismes.

À l’Office québécois de la langue française, l’ère de la décolonisation a pris fin. Commence maintenant l’ère de l’asservissement volontaire.

Tout le texte à http://lautjournal.info/20170831/la-demission-de-loffice-de-la-langue-francaise

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