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Le français à l’aéroport d’Ottawa

Dans aucun pays du monde, l’on embaucherait ou nommerait à un poste qui réclame la connaissance de la langue officielle, ici les deux, un employé ou une employée incapable de parler cette langue, (ici, les deux langues)!
Et ceci, de surcroît, à un poste de service au public, et encore plus   à l’aéroport international d’une capitale fédérale!!!
Sauf le Canada!
Jean-Paul Perreault


 
Aéroport OttawaObjet : Prise 2 : Bilinguisme à l’aéroport d’Ottawa : Votre dossier au Commissariat aux langues officielles N/réf. : 2014-0562
Le mercredi 4 mars 2015
Objet : Le français à l’aéroport d’Ottawa
Monsieur Perreault,
Dans le cadre de mon travail, de 2011 à 2014, j’ai dû prendre au moins une dizaine de fois l’avion à l’aéroport d’Ottawa.  Permettez-moi de vous partager mon constat d’une situation problématique récurrente à cet aéroport international, une institution fédérale qui devrait servir les voyageurs, particulièrement au point de contrôle de sécurité, dans les deux langues officielles. Malgré l’affichage officiel sur papier, peu souvent j’ai pu être servie dans ma langue.
Graham FraserEn juin 2014, ce constat a d’ailleurs fait l’objet d’une plainte au Commissariat aux langues officielles.   Aujourd’hui, j’apprends que ma demande a été jugée non acceptable, car j’ai  pu être servie en français le 4 avril dernier, après un certain retard, par une autre agente. Toutefois, le Commissariat n’a pas retenu l’ensemble de ma plainte où, dates à l’appui, je mentionnais que le service bilingue a été trop souvent absent.
Malgré les centaines de plaintes des Canadiens et les recommandations du Commissariat, d’année en année, les francophones éprouvent toujours des difficultés à se faire servir dans leur langue, contrairement aux aéroports de Québec et Montréal.
Que conclure après plus de quarante ans d’écoles d’immersion au Canada?  Comment se fait-il que les institutions fédérales, l’Agence des services frontaliers et les grandes compagnies comme Air Canada ne soient pas en mesure de servir les francophones dans leur langue?  Ne serait-il pas temps qu’un chroniqueur dans les journaux traite en profondeur et de façon objective cette situation?  Plusieurs francophones et anglophones ne semblent pas en être conscients. 
Je termine avec deux questions : 
1. Quel est le pourcentage d’agents réellement capables de parler français, non seulement au point de contrôle de sécurité, mais aussi à l’administration et aux autres services de l’aéroport d’Ottawa?  Ne devrait-il pas tous l’être dans la « capitale fédérale »?
2. Après 40 ans d’écoles d’immersion et d’enseignement du français de base, y a-t-il une volonté politique ou un manque réel de personnel capable de parler français?
Denise Fontaine
Gatineau

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