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Graham Fraser : une pomme pourrie, une pomme de discorde!

Graham FraserLe Commissaire aux langues officielles du Canada sème l’isolement, l’apitoiement, la discorde, dans sa lettre ouverte « Pommes francophones et oranges anglophones » dans Le Devoir du 3 février 2015.
Impératif français réagit! Parce que par son discours, le Commissaire cherche à gâter tout le panier!
Ci-dessous des extraits de l’article de Graham Fraser http://www.ledevoir.com/ politique/canada/430646/ pommes-francophones-et- oranges-anglophones. Celui-ci se voulait une réplique à la chronique « La famille éclatée » de Michel David, parue dans Le Devoir du 27 janvier dernier. À la suite de ces extraits, les commentaires en rouge sont ceux d’Impératif français.
Le Commissaire : « Les 300 000 anglophones à l’extérieur de Montréal, dispersés dans l’ensemble du Québec, font face à de grands défis qui sont (…) peu compris par la majorité francophone. »
Impératif français : « Peu compris », parce que certains anglophones s’isolent et refusent d’apprendre et de parler la langue du rapprochement, du partage, soit le français.
Le Commissaire : « Pourtant, comme l’a démontré l’Institut national de santé publique du Québec dans une étude publiée en 2012 sur la situation socio­économique des anglophones, à très peu d’exceptions, c’est une population de personnes vieillissantes avec un taux de chômage et une incidence de pauvreté plus élevés. Les aînés anglophones en région ayant un besoin grandissant de services y ont de moins en moins accès. »
Impératif français : Si cette situation existe, c’est qu’au Québec, plusieurs anglophones refusent toujours d’apprendre et de parler le français, la langue nationale du Québec, la langue d’usage public, préférant imposer l’anglais partout et exiger l’anglicisation des services publics pour les accommoder dans leur unilinguisme réfractaire, leur refus du Québec et de sa langue commune.
En outre, M. Fraser feint d’ignorer que, sous la gouverne des Couillard, Coiteux et Leitao, toutes les communautés en région, quelles que soient leurs origines, doivent déplacer des montagnes pour vivre et travailler dans ces régions et ne pas être expulsées comme les en menace le Conseil du patronat du Québec.
Le Commissaire : « Les écoles anglophones éprouvent une difficulté particulière : dans certaines régions, 50 % de leurs étudiants sont issus de familles exogames et parlent français à la maison. »
Impératif français : Ces propos sont révoltants et méprisants! Depuis quand, est-ce un problème de parler français au Québec? Avec une vision comme celle-ci, pas étonnant que le Commissaire réclame la création au Québec d’un Bureau aux affaires angl(icisantes)!
Le Commissaire : « De plus, près de 20 % des « ayants droit » — ceux qui, en vertu de la Charte de la langue française, ont le droit de fréquenter l’école anglaise — étudient dans des écoles françaises parce que leurs parents veulent qu’ils soient capables de travailler en français au Québec. »
Impératif français : M. Graham, ceci constitue le début d’une bonne nouvelle puisque, comme vous le mentionnez, « ils veulent être capables de travailler en français au Québec. » Il faut les encourager et non les en  dissuader, comme vous cherchez à le faire. Ce qui est étonnant, c’est que ce ne soit que seulement 20 % qui se préoccupent de vouloir, demain, travailler au Québec… en français! Tout un avenir pour ces jeunes que vous voulez de plus en plus vulnérables.
Le Commissaire : « M. David donne l’impression que j’aurais dû comprendre la nature particulière et privilégiée de la communauté anglophone après avoir passé une décennie au Québec. Il oublie que j’ai vécu sept ans à Québec, comme membre de la communauté anglophone, encore aujourd’hui une communauté très minoritaire. Cette expérience m’a sensibilisé davantage à la vie en milieu minoritaire. Je comprends particulièrement les joies et les défis des membres d’une petite communauté en proie à des difficultés qui sont parfois incomprises par la majorité. »
Impératif français : Le Commissaire joue à la victime! La communauté anglophone n’est pas « très minoritaire » et il ne s’agit pas « d’une petite communauté » puisqu’elle fait partie de la vaste majorité anglophone du Canada et de l’Amérique du Nord. Ce qui ne cesse d’étonner, c’est de constater que près de 40 % des Anglo-Québécois refusent toujours d’apprendre et de parler français! C’est la source première de leurs  « difficultés ».
Le Commissaire cherche à les isoler davantage, à les affaiblir, pour mieux s’en servir plus tard, comme il le fait ici, pour pouvoir encore écrire demain qu’il s’agit là  : « d’une population de personnes vieillissantes avec un taux de chômage et une incidence de pauvreté plus élevés »!
Pour toutes ces raisons, Impératif français et son président, Jean-Paul Perreault, invitent la communauté anglophone à rejeter ce discours qui l’affaiblit et l’isole dans le Québec d’aujourd’hui et de demain! 

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