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Pas de Coupe Stanley en français à Montréal!

320px-Canadiens_de_Montreal.svgMadame Marie Malavoy
Ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport
ministre@mels.gouv.qc.ca
Madame Diane De Courcy
Ministre responsable de la Charte de la langue française
cabinet@micc.gouv.qc.ca
Monsieur Jacques Beauchemin
Président-directeur général
Office québécois de la langue française
Jacques.beauchemin@oqlf.gouv.qc.ca
Monsieur Graham Fraser
Commissaire aux langues officielles
Ottawa (Ontario)
Comm@ocol-clo.gc.ca
 
Mesdames, Messieurs,
La situation décrite dans la lettre ci-dessous est intolérable. Ceci n’a aucun sens! Nous sommes d’accord avec ce citoyen.
Il est inacceptable que l’on nous exclut, que l’on présente, à l’échelle de l’Amérique, Montréal et le Québec comme anglophones, que l’on laisse ainsi tomber la francophonie, que l’on nous traite comme si nous n’existions pas.
Quelle image donne-t-on ainsi aux immigrants, à notre jeunesse, à toutes et à tous, et à l’Amérique du Nord tout entière de l’importance que l’on accorde à notre langue en acceptant qu’existe et perdure cette situation?
À quoi peuvent bien rimer les droits québécois d’être servis et informés en français devant pareille humiliation, de surcroît télédiffusée et radiodiffusée, vue et entendue par des millions de personnes plusieurs fois par année, dans notre sport national et dans notre métropole?
Nous vous prions d’intervenir sans tarder et de nous faire connaître les mesures que vous adopterez pour que soit respecté le Québec et la francophonie.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes meilleurs sentiments.
 
Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications
 

Coupe StanleyPas de Coupe Stanley en français à Montréal!

Non mais vraiment là!
 
Regardez-moi dans les yeux, et dites-moi sans rire qu’il est normal qu’en 2014, un francophone puisse se rendre dans la plus grande métropole francophone du monde après Paris, dans une ville québécoise, dans un aréna portant un nom français (Centre Bell) avec des billets achetés au prix fort (plein tarif) qui indiquent que le spectacle annoncé porte un nom français (Canadiens de Montréal) où l’annonceur maison s’exprime en français… et que les arbitres n’annoncent pas les infractions, pénalités ou buts refusés en français!
Dites-moi qu’il est normal de se moquer du public qui prend la peine de se déplacer pour l’événement ou qui regarde le hockey à la télévision, et que l’on autorise les arbitres à allumer leurs micros pour annoncer leurs décisions officielles d’arbitrage… en anglais!!!
En plein point culminant ou plein suspense, on laisse tomber Montréal, tout le Québec, la francophonie, puis c’est l’anglais qui domine comme dans le temps des années 40 avec Rocket Richard! Rien n’a changé depuis plus de soixante-dix ans! On nous ridiculise chez nous!
 
J’espère bien voir le jour où l’on pourra entendre à Montréal un arbitre annoncer ses décisions en français telles que : « Le patin n’a pas touché volontairement la rondelle: but accordé! » Ça ne fait pas moins officiel de l’entendre en français, ça fait simplement respectueux!
 
Patrick Marleau
Ottawa

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