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UN PUISSANT APPUI AU RECUL DU FRANÇAIS

Philippe CouillardPar communiqué officiel, le Parti libéral du Québec affirme, d’un côté, que « depuis plus de 60 ans il participe à l’épanouissement de la langue française et au déploiement d’efforts soutenus pour promouvoir son utilisation », alors que de l’autre, dans le même communiqué, il appuie le recul du français au Québec. Pire, il annonce qu’il mettra tout son poids pour accélérer ce recul et l’affaiblissement du français et de l’identité nationale du Québec.

Pierre MoreauL’opposition officielle réaffirme sa volonté de s’opposer au projet de loi 14, qui pourtant ne bonifierait que légèrement la Charte de la langue française et la Charte des droits et libertés de la personne. C’est clair, « pour l’opposition officielle, il n’est pas envisageable de voter en faveur d’une telle loi »… Serait-ce parce qu’elle nuirait à l’avancement de l’anglais au Québec? On ne peut oublier que c’est le Parti libéral qui a rendu inopérant l’OQLF, qui a fait adopter les mesures d’anglicisation de nos écoles et de nos élèves…

Raymond BachandLe Parti libéral est déterminé à appuyer l’anglicisation du Québec. Il le dit clairement : « l’opposition officielle s’opposera aux mesures (de francisation suivantes qu’il qualifie) d’injustifiées » : « application de la Charte aux PME de 26 à 49 employés », « imposition d’examens de sortie sur la connaissance du français pour les étudiants dans les CÉGEPS anglophones », « sélection des immigrants (ayant) une connaissance suffisante du français » et question de rendre la francisation impossible, « le pouvoir d’enquête… ».

Dans son communiqué officiel ci-dessous, le Parti libéral du Québec réitère son appui en faveur de l’anglicisation du Québec, du non-apprentissage du français, de l’unilinguisme anglophone et de l’érosion et de l’assimilation des francophones en cours dans les municipalités anglophones connues comme étant de « statut bilingue ». Le projet de loi 14 propose une mesure pour tenter de corriger cette situation. Mais pour l’opposition officielle, « cette mesure du gouvernement est aussi non justifiée ».

Pour commentaires :

Diane De Courcy
Ministre responsable de la Charte de la langue française
cabinet@micc.gouv.qc.ca

Jean-Marc Fournier
Chef de l’opposition officielle, Parti libéral du Québec
jmfournierchefopposition@assnat.qc.ca

François Legault
Chef de la Coalition Avenir Québec
flegault-asso@assnat.qc.ca

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PARTI LIBÉRAL

Pour diffusion immédiate

L’OPPOSITION OFFICIELLE N’APPUIERA PAS LE PROJET DE LOI 14

Québec, le 13 février, 2013 – Monsieur Alexandre Iracà, député de Papineau et porte-parole de l’opposition officielle en matière de jeunesse, de loisirs et de sports, réaffirme la position du Parti libéral du Québec relativement au projet de loi 14, qui vise notamment à modifier la Charte de la langue française et la Charte des droits et libertés de la personne.

Pour l’opposition officielle, il n’est pas envisageable de voter en faveur d’une telle loi qui prévoit entre autres :

• L’application de la Charte aux PME de 26 à 49 employés, sans évaluation des impacts et des coûts pour ces entreprises;

• L’imposition d’examens de sortie sur la connaissance du français pour les étudiants dans les CÉGEPS anglophones qui affectera certaines clientèles (les anglophones, allophones et nouveaux arrivants);

• La modification dans la sélection des immigrants, qui aurait comme effet d’exclure les personnes qui n’ont pas une connaissance suffisante du français en leur enlevant la possibilité même d’être admissible à l’immigration;

• L’octroi de nouveaux pouvoirs à la ministre, notamment, le pouvoir d’enquête ce qui équivaudrait à l’établissement d’une police politique de la langue.

« L’opposition officielle s’opposera à ces mesures injustifiées. Rappelons que depuis plus de 60 ans, le Parti libéral du Québec participe à l’épanouissement de la langue française et au déploiement d’efforts soutenus pour promouvoir son utilisation. Notre objectif est double, soit protéger les libertés individuelles, tout en s’assurant de la vitalité de notre langue. Par des mesures de soutien et d’accompagnement, nous avons atteint cet objectif. Rien ne justifie que le Parti québécois fasse la guerre à la paix linguistique », a déclaré le député de Papineau.

Dans le cadre de ce projet de loi, le gouvernement propose aussi de retirer le statut bilingue aux municipalités qui n’auraient pas au moins 50 % d’anglophones parmi sa population. Leur statut serait réévalué tous les 10 ans, à compter de l’année de la reconnaissance du statut bilingue, et c’est la ministre responsable de la Charte de la langue française qui prendrait la décision de retirer, ou non, ce statut. Cette mesure du gouvernement est non justifiée selon l’opposition officielle.

« Il y a là une attaque péquiste directe au nécessaire équilibre linguistique. Le statut bilingue des municipalités ne doit pas relever de la discrétion de la ministre. Cela irait à l’encontre de la volonté des municipalités visées et de leurs conseils dûment élus. La proportion de 50 % de la population anglophone exigée ne tient pas compte de l’histoire des municipalités ainsi que de leur situation socioculturelle. Cette question relève de la vie démocratique municipale et les conseils des villes bilingues doivent prendre la décision eux-mêmes », a conclu le député Iracà.

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Source :
Yan Hébert
Attaché politique
819 986-9300 819 360-3961 (cel)
airaca-papi@assnat.qc.ca

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