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RASSEMBLEMENT POUR LE RENFORCEMENT DU FRANÇAIS AU QUÉBEC

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Notes personnelles du président d’Impératif français, Jean-Paul Perreault

Rien ne va plus!

Jean-Paul PerreaultTout le monde est censé parler français au Québec, sinon l’apprendre. Tout ce qui est en français s’adresse donc à tout le monde, sans exception, même à ceux et celles qui refusent de l’apprendre ou de le parler. Le français est la langue nationale et la langue d’usage public au Québec.

Malheureusement, le Québec est depuis quelque temps gouverné par quelques grenouilleurs et certains médias anglophones d’ici et d’ailleurs.

On cherche à ternir la réputation du Québec ici et internationalement. On veut ridiculiser, culpabiliser et démobiliser le peuple québécois dans sa volonté de vivre et de travailler en français, de réformer la Charte de la langue française. Les médias diffusent, ici et ailleurs, des campagnes de salissage en montant en épingle des détails croustillants isolés d’un tableau plutôt globalement très inquiétant. Le français recule au Québec, mais encore dramatiquement plus dans les régions de Montréal et de Gatineau.

De son côté, le gouvernement du Québec s’écrase, au lieu de défendre et d’expliquer sa vision, ses intentions. Il panique au moindre hurlement, il recule, il multiplie les déclarations affaiblissant l’identité québécoise et cela, avant même que la société civile ne se soit exprimée à la Commission parlementaire sur la culture qu’il a lui-même convoquée supposément pour renforcer le français au Québec :

  1. Par exemple, refusant de prendre ses responsabilités et de suspendre l’enseignement intensif de l’anglais en 6e année, le gouvernement  s’en lave les mains  et délègue aux Conseils d’établissement; la responsabilité et la tâche d’angliciser et d’américaniser nos enfants
  2. Devant le grenouillage de quelques-uns qui refusent d’apprendre le français ou de le parler, le gouvernement, par son ministre responsable de la communauté anglophone, Jean-François Lisée, exige l’anglicisation, par leur bilinguisation, des établissements publics et de la langue de travail du Québec en commençant par la STM;
  3. La ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Coucy, vient d’annoncer des assouplissements au processus de traitement des plaintes pour accommoder les établissements, tels les restaurants Buananotte et In Gamba, qui ne respectent pas nos droits linguistiques fondamentaux.

Nous prennent- ils pour des nouilles, oups des « pasta »! Plus de 28 % des commerces de l’île de Montréal contreviennent  à la loi en matière d’affichage commercial et plus de 18% des commerces du centre-ville affichent un nom d’entreprise non conforme. Où est la véritable intolérance linguistique?

Depuis 1977, nous avons appris à reconnaître la démarche de ceux qui ne veulent pas d’un Québec français : trouver des cas isolés et les monter en épingle, ridiculiser, démoniser, salir, utiliser les médias d’ici, obtenir l’appui des médias du Canada anglais, internationaliser le salissage… Et ce n’est pas fini, nous en verrons d’autres!

Puisque le gouvernement ne cesse de reculer, Impératif français vous demande de lui donner de la force en répondant OUI, haut et fort, à chacun des énoncés suivants :

  • Ceux et celles qui vivent et travaillent au Québec doivent-ils parler français (sinon l’apprendre)? OUI
  • Doit-on renforcer la Charte de la langue française? OUI
  • Doit-on renforcer les dispositions faisant du français la seule langue de travail au Québec?
  • Les entreprises qui font affaires au Québec doivent-elles recevoir et servir en français leur client?
  • Les entreprises qui font affaires au Québec doivent-elles afficher un nom français?
  • Doit-on mettre fin à l’existence des écoles passerelles anglicisantes?
  • Le français doit-il être la langue d’usage public pour tous et toutes au Québec?
  • Les enfants des militaires québécois doivent-ils fréquenter le système scolaire de langue française au Québec?
  • Le collégial de langue française doit-il être obligatoire pour tous au Québec?
  • La Politique linguistique gouvernementale doit-elle s’appliquer aux municipalités, universités, services de santé, sociétés d’État… ?
  • Les services de garde doivent-ils s’assurer que les enfants qui leurs sont confiés apprennent le français?
  • Les villes dont moins de 50% de leur citoyens sont de langue maternelle anglaise doivent-elles être reconnues comme étant de langue française?
  • L’Administration et les organismes de l’Administration doivent-ils rédiger et publier uniquement dans la langue officielle leurs textes et documents?
  • Dans leurs communications avec les autres gouvernements, personnes morales et sociétés établies au Québec, l’Administration et les organismes de l’Administration doivent-ils utiliser exclusivement la langue officielle?
  • Doit-on élargir et renforcer le processus de traitement des plaintes?
  • Doit-on transférer pour poursuites au Directeur des poursuites criminelles et pénales les cas des délinquants qui refusent de se conformer à la Charte?
  • Les recherches et les publications scientifiques subventionnées doivent-elles se faire en français?
  • Les universités de langue française doivent-elles utiliser les subventions pour n’offrir que des programmes d’études en français?
  • Les entreprises privées de compétence fédérale doivent-elles être soumises à la Charte de la langue française?

Bienvenue à tous et à toutes!

Impératif français présentera son mémoire à la Commission de la culture et de l’éducation sur Projet de loi no 14, loi modifiant la Charte de la langue française, la Charte des droits et libertés de la personne et d’autres dispositions législatives, le mardi 9 avril à 11 heures à la salle du Conseil législatif. 

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