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MONTRÉAL, VILLE FRANÇAISE POUR TOUTES ET POUR TOUS

COMMUNIQUÉ

Pour diffusion

Montréal, ville française pour toutes et pour tous!

Denis CoderreGatineau, le 1er août 2013 – Au-delà de l’article premier de la Charte de la ville qui consacre Montréal comme « une ville de langue française », Impératif français affirme, une fois de plus, que la Charte de la langue française est un incontournable sur tout le territoire du Québec, et ce, en incluant Montréal. Aussi, les droits linguistiques fondamentaux d’être reçus et servis en français, de travailler et de vivre en français sont les seuls droits non discriminatoires reconnues pour tous et toutes dans cette charte. Par conséquent, au Québec, tout le monde est censé parler français, sinon l’apprendre, et tout ce qui est en français s’adresse à tout le monde sans exclusion et sans exception, puisque que le français, langue d’inclusion, est la langue officielle, la langue nationale et la langue d’usage public du Québec.

Or, dans le contexte de la course à la direction à la mairie de Montréal et des déclarations de MM. Côté et Coderre, Impératif français tient à rectifier le tir et à éliminer les faussetés et les approximations qui circulent quant aux droits des citoyens dans cette ville.  Ainsi, quand M. Côté déclare dans Le Devoir du 30 juillet 2013 : « J’ai répété que le français est la langue commune, mais que les anglophones ont le droit fondamental d’être servis dans leur langue. », il fait une grave erreur, car nulle part dans la Charte de la langue française un tel droit n’est inscrit. De même, quand M. Coderre évoque dans Le Devoir du 31 juillet la possibilité d’offrir des services en anglais « là où le nombre le justifie », il commet une faute impardonnable en assimilant les allophones de Côté-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (53 % de la population de cet arrondissement) à la communauté anglophone.

Marcel CôtéEnfin, pour faire le point de façon impartiale sur le recul du français à Montréal, comme le souhaite M. Côté dans sa déclaration au Devoir, Impératif français invite ce dernier, ainsi que tous les candidats et candidates aux postes de conseillers et autres candidate et candidats au poste de maire de Montréal, à consulter les études de l’Office québécois de la langue française parues en 2012. Ces études menées notamment sur la langue du travail et la langue du commerce et des affaires prouvent hors de tout doute le recul du français à Montréal. Quand, après 35 ans d’application de la Charte, seulement 18 % des Montréalais travaillent uniquement en français, que 28 % des commerces de l’Île-de-Montréal contreviennent à la loi en matière d’affichage public, que 43 % des francophones n’exigent pas d’être servis en français, le mot « recul » s’impose malheureusement de lui-même! C’est pourquoi, Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français, joint la voix de son organisme à celles de toutes les personnes qui croient toujours à la langue française comme fondement identitaire de la société québécoise et des communautés montréalaises, car la diversité culturelle et l’« ouverture aux autres » ne doit pas servir de prétexte à la promotion d’un bilinguisme institutionnel, donc de l’anglais purement et simplement.  

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Source :

Jean-Paul Perreault
Président
Mouvement Impératif français

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