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LE FRANÇAIS AU QUÉBEC

Le premier ministre Jean Charest a parfaitement raison.

Il faut “contextualiser”, a-t-il dit, l’étude publiée vendredi dernier  et qui rappelle que le français n’est déjà plus la langue maternelle de la majorité des habitants de l’île de Montréal et ne sera plus la langue parlée à la maison par la majorité d’ici 20 ans.

L’étude met déjà, un peu, ces chiffres en contexte en signalant le déclin significatif du français parlé à la maison dans les banlieues de Montréal.

J’affectionne pour ma part une image pour illustrer la situation:

On peut penser à un canot (l’île de Montréal) avançant sur une rivière qui débouche sur une énorme chute (l’anglicisation).

Dans les années 60, lorsque 85% des jeunes immigrants choisissaient d’être éduqués en anglais, le canot avançait à, disons, 50 noeuds. Les pagayeurs s’empressèrent de freiner cette course folle, notamment grâce à la loi 101.

Grâce à eux, en 2011, le canot n’avance plus qu’à 25 noeuds. Extraordinaire succès, applaudissent, de la rive, les optimistes.

En réalité, les pagayeurs réussiraient à ralentir jusqu’à 1 nœud qu’ils ne pourraient échapper à la chute. La seule vitesse du succès est 0, à défaut d’avoir la capacité de faire demi-tour.

La suite : http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/francais-au-quebec-en-route-vers-limprudence/10545/#more-10545

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