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LE FRANÇAIS À LA BANQUE NATIONALE

Daniel Loiselle, Jean Simard et Michel Bélanger
Les auteurs sont respectivement président, vice-président et trésorier de l’Association des professionnels de l’enseignement du français au collégial (APEFC).

Les auteurs adressent leur lettre ouverte à M. Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque nationale.

Il y a 25 ans que l’Association des professionnels de l’enseignement du français au collégial (APEFC) fait affaire avec la Banque Nationale (succursale Saint-Laurent). Il y a 25 ans que l’APEFC fait la promotion de la langue française et de la littérature, en particulier des écrivains français et québécois. Notre association croit que le développement de la nation québécoise s’est fait et se fera sur la base d’une langue d’usage commune, le français, et d’une histoire culturelle transmise par les institutions qui structurent notre société.

Vous comprendrez donc, M. Vachon, notre étonnement et notre vive déception devant l’attitude de la BN quant à l’utilisation du français et de l’anglais à son siège social montréalais. Vous avez affirmé que le recours à l’anglais était obligatoire dans le secteur des TI entre les employés de cette grande banque québécoise, à cause de l’unilinguisme d’administrateurs venus de l’Ontario et de consultants internationaux. Puis vous déclarez qu’on offrira des cours de français. Pensez-vous que, sans l’exigence explicite de leur employeur, de hauts dirigeants unilingues anglais se mettront à travailler en français à Montréal?

La suite : http://www.cyberpresse.ca/debats/opinions/201112/05/01-4474767-le-francais-a-la-banque-nationale-un-devoir-de-solidarite-culturelle.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer_cbp

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