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ÉTUDIER AU QUÉBEC

C’est une véritable ruée : quelque 7 000 étudiants français sont inscrits dans l’une des 18 universités du Québec; ils n’étaient que 460 en 1982. La progression a été constante depuis la signature, en 1978, d’une entente permettant aux jeunes Français de payer les mêmes frais de scolarité que leurs homologues québécois et réciproquement. Mais tandis que les étudiants français se précipitent pour découvrir l’Amérique à partir de la seule province canadienne où le français est l’unique langue officielle, les étudiants québécois, eux, boudent de plus en plus la France. Ils étaient 3 000 dans les années 1970 ; ils ne sont plus que 700 actuellement dans l’Hexagone. (…)

Ce déséquilibre n’aurait guère suscité de remous si les médias québécois n’avaient pas relevé à plusieurs reprises que “le quart des étudiants français se destinent à des études en langue anglaise”, dans les universités anglophones McGill, Concordia et Bishop à Montréal. En fait, d’après les relevés les plus récents, 17 % seulement (soit 1 160 étudiants sur 6 950) étaient inscrits en 2008 dans ces établissements où, si les cours sont dispensés en anglais, les étudiants francophones (québécois compris) peuvent remettre leurs copies et passer leurs examens en français.

Il n’en fallait pas plus, cependant, pour susciter l’ire des milieux nationalistes québécois, qui luttent depuis des siècles pour préserver la prééminence du français dans leur coin d’Amérique.

L’article au complet : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/17/etudier-au-quebec-oui-mais-pas-en-anglais-quand-on-est-francais_1588103_3232.html

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