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UNE JEUNESSE QUI VIRE À L’ANGLAIS

De tout temps, un peuple a attendu de sa jeunesse un avenir, un renouvellement. Les « vieux » s’abandonnaient à la mort avec la certitude que leurs enfants relèveraient leurs combats et les porteraient à leur conclusion. L’histoire a certes connu des ruptures mais aucune n’a laissé pressentir le néant qui s’avance. Le Téléjournal nous en donnait l’autre soir un sinistre avant-goût. Des jeunes avouaient leur préférence pour la chanson anglaise et l’illustraient en exécutant des rengaines douceâtres et stéréotypées comme on en entend partout dans la planète mondialisée. Facilité, glissement, fascination avouée pour la trahison.

On peut avoir de l’indulgence pour des jeunes peu conscients des enjeux nationaux et humains qui se cachent derrière le conformisme auquel ils sacrifient. Mais que dire de ces « accompagnateurs » qui introduisent le cheval de Troie dans leurs cours et favorisent la dénationalisation du Québec? L’un de ceux-ci n’avouait-il pas qu’il se refusait à imposer le français par crainte de politiser sa classe. Qu’y-a-t-il de plus politique que de la préférence de chanter en anglais et d’en apprendre les recettes? Dans ces conditions l’école devient une « passerelle » vers l’étranger. On y enseigne le mépris et l’oubli de nous-mêmes. Comment chasser ces « vendeurs du temple»?

Hubert Larocque, Gatineau.

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