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SEIZE ASSOCIATIONS EN LUTTE POUR LE FRANÇAIS

Chers amis : Québécois, Acadiens, « anciens Canadiens » et Métis de l’Ontario, de la Prairie et des Rocheuses, cher Robert Charlebois à qui les Français qui chantent en anglais donnent « le goût de pleurer », Suisses de Romandie, du Jura-canton et du Jura encore berné, Wallons et Bruxellois en mue, et vous, autres francophones en Afrique et ailleurs dans le monde !

Vous le savez, nos « élites françaises » à droite, à gauche, au centre, hésitent, vacillent, voire basculent, vers l’empire anglo-saxon.

Comme beaucoup de leurs homologues chez vous, elles se laissent prendre elles aussi par les lacets et les lents étranglements dans les détours silencieux du sérail.

De nombreux dirigeants de nos pays francophones abandonnent des intérêts vitaux de leurs peuples et veulent les doter du tout-à-l’anglais.

Nous voulons croire que les peuples, eux, sont d’une espèce « qui ne veut pas mourir » ni se laisser, par gavage et clavardage, réduire en esclavage.

Par la lettre ci-dessous reproduite, nos associations qui luttent pour le français et la Francophonie s’adressaient récemment à l’un des rares ministres français en fonction qui essaient encore d’agir dans leur sens. Elles invoquent, sans illusion, les discours présidentiels prononcés, leurres malheureusement sans cesse bafoués dans la réalité quotidienne des actes.

Et, surtout, 16 d’entre elles, dont une belge, une québécoise, une internationale (syndicats-associations) sise à Rome, créée à Paris le 9 mars 2009 avec des Allemands, des Italiens et l’association québécoise Impératif français, et les 13 plus puissantes et dynamiques des françaises, ont donné le 30 mars au Salon du Livre de Paris une conférence de presse assez réussie.

Comme l’a dit en séance dans une brève allocution très applaudie un militant indépendantiste québécois qui se trouvait de passage à Paris, nous souhaitons dynamiser considérablement les liens existants et donner un élan à l’internationalisation de la résistance et du sursaut des « sociétés civiles » francophones, d’abord de langue maternelle française.

Le communiqué de presse ci-dessous, et son petit chapeau avec la conclusion du grand linguiste Claude Hagège, peuvent d’abord être diffusés dans les media de vos pays, si vous le voulez bien.

Ils peuvent aussi rejoindre vos propres appels à la coopération des peuples francophones, à leur alliance active dans une nouvelle Résistance aux empires, selon les lignes d’action qu’il nous appartient à tous de mieux définir ensemble.

Nous attendons vos réactions avec espoir.

Salut et fraternité ! Bien cordialement. Albert Salon.


De : Salon [albert.salon0702@orange.fr]Envoyé : vendredi 2 avril 2010 12:44
À : ‘Alain Joyandet’
Cc : ‘Xavier North’; ‘PEJO Philippe’
Objet : Conférence de presse de 16 associations français/Francophonie du 30 mars au Salon du Livre

Monsieur le Ministre

Monsieur le Délégué Général, Monsieur le Conseiller

Voici ce que nous avons envoyé à diverses agences et grands journaux à la suite de notre conférence de presse réussie du 30 mars au Salon du Livre.

Nous étions à votre remise de prix le matin même. Nous envoyâmes même avant-hier un communiqué de presse pour critiquer ceux des media qui n’avaient pas rendu justice à votre concours « Francomot », initiative que nous saluâmes lors de son annonce tout comme nous rendîmes hommage, au début de 2008, à la position que vous prîtes, du Québec où vous étiez en visite officielle, au sujet du concours de l’Eurovision, dans lequel la directrice des jeux de France-Télévision avait pu imposer seule, sans être rappelée à l’ordre par toute la hiérarchie, le choix d’une chanson en anglais pour représenter la France, avec, du reste, le résultat désastreux que nous avons bien gardé en mémoire.

Nous espérons que, de votre côté, vous souhaiterez faire un sort bienveillant et utile à notre conférence de presse, à l’aide du communiqué ci-après, puisque notre initiative s’inscrit dans le droit fil des magnifiques discours pertinents de Monsieur le Président de la République des 9 mars 2007 à Caen, 20 mars 2008 Bd Jourdan, et 20 mars 2010 à l’Elysée.

Veuillez agréer l’expression de notre haute considération et de notre gratitude.

Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien Ambassadeur, Président du FFI-France et d’ « Avenir de la langue française ».

16 associations en lutte pour le français et la Francophonie ont tenu une conférence de presse réussie au Salon du Livre de Paris.

Le Pr Claude Hagège l’a conclue par ces mots : « il faut nous battre, car il s’agit d’une guerre ! »

La guerre pour sauver le français, la Francophonie et la diversité linguistique et culturelle du monde. Voici le communiqué de presse :

Communiqué de presse

Etats généraux de la langue française et de la Francophonie

16 grandes associations de promotion du français, de la Francophonie, et de la diversité culturelle: 13 françaises, une belge de Flandre, une québécoise, et une internationale (siège à Rome), ont tenu le 30 mars au Salon du Livre de Paris, une conférence de presse présidée par l’écrivain Philippe de Saint Robert et animée notamment par le Professeur au Collège de France Claude Hagège, avec la participation de cinéastes et de « Tata Milouda », slameuse d’origine marocaine disant et chantant sa liberté associée à la France.

Elles ont, avec l’approbation massive du public de quelque 240 personnes, démasqué et dénoncé l’offensive de grande envergure menée depuis des années par les « élites » dominantes de droite, de gauche et du centre, contre nos langues, la Francophonie et la diversité culturelle dans toute l’Europe et dans le monde. Dans l’enseignement, les universités, la recherche, la chanson, les entreprises, le cinéma, les media audio-visuels, et dans l’utilisation de l’Union européenne comme fourrier de la langue et des intérêts anglo-saxons sur le continent et en Afrique.

Nos associations constatent que, dans le cas de la France, ces évolutions tendent – au nom du « mondialisme » ou « globalization » – à une nouvelle mutation linguistique vassalisante vers l’anglo-américain.

Elles estiment que cette mutation forcée, subreptice, mais d’une ampleur impressionnante, dessert les vrais intérêts de la France, de ses voisins, et de leurs peuples au premier chef, et qu’elle justifie que la Nation puisse en prendre une pleine conscience, et s’exprimer à ce sujet d’intérêt vital dans un grand débat national.

Les 16 associations demandent donc au Gouvernement français, avec l’accord du public présent, d’organiser des :

« états généraux de la langue française et de la Francophonie ».

Elles veulent que soient, en France, clarifiées d’urgence les places du français, des langues étrangères et régionales, et de la construction de la Communauté francophone.

Fait par l’Association « Avenir de la langue française », à Paris le 31 mars 2010.

Le Président d’ « Avenir de la langue française » : Albert Salon, ancien Ambassadeur.

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